Police-on-web et eBirth, au delà de la phase de test

Tout est possible via internet aujourd’hui, y compris déclarer la naissance d’un enfant ou signaler de petits délits.

Des deux applications e-gouvernementales, Police-on-web est la plus concrète, puisque depuis hier, il vous est possible de signaler officiellement de petits méfaits via l’internet. Ces derniers mois, le système [a été testé] en profondeur dans les zones de police de Bruxelles Ouest (Ganshoren, Jette, Koekelberg, Berchem Sainte Agathe et Molenbeek Saint Jean), dans la région du raisin (Hoeilaart, Overijse), à Gand, Lommel et La Louvière.Le système devrait faire gagner du temps dans le cas de petits délits comme le vol de bicyclette, le vol dans les magasins, les actes de vandalisme ou les graffitis. La personne qui les signale doit se faire connaître au moyen d’une carte d’identité électronique (eID), d’une carte SIS et de son numéro de registre national of via un jeton (‘token’) demandé auprès des autorités.Par contre, EBirth vient de passer [sa première phase de test], et il incombera au prochain gouvernement de mettre cette application en pratique. “Avant, le fait était que les parents (généralement le père) devaient se rendre à la maison communale pour remplir les formulaires nécessaires à l’état civil “, explique le ministre en charge de l’Informatisation, Peter Vanvelthoven, dans un communiqué de presse. “Grâce à la déclaration électronique de naissance, les parents pourront mener à bien cette opération dans la clinique même, conjointement avec le gynécologue ou l’accoucheuse. Lorsque les parents rentreront chez eux, tout sera donc déjà parfaitement en ordre, et les services publics concernés sauront que la famille s’est agrandie. Grâce à l’automatisation, les autorités pourront alors à terme verser automatiquement la prime de naissance et les allocations familiales, suivre les vaccinations, activer le droit au congé parental,…”L’application a été testée entre le 2 et le 25 mai dans deux hôpitaux: Saint-Vincent à Liège et ZNA-Jan Palfijn à Anvers. Pour ce qu’on qualifie de ‘proof of concept’, l’on a examiné si les données qui avaient été mises à disposition par l’hôpital étaient arrivées correctement auprès des services communaux. L’évaluation a démontré que tel avait bien été le cas et que le test s’était donc bien déroulé.”A l’avenir, je m’attends à ce que nous lancions aussi ce genre d’initiatives à d’autres moments de la vie, comme le mariage ou le décès, car ils exercent aussi un impact important sur la vie des gens et sur leur situation administrative”, ajoute encore Vanvelthoven.

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