Points d’interrogation syndicaux à propos de la stratégie de restructuration de HP

A présent que l’information sur les licenciements chez HP et EDS Belgique a été annoncée et confirmée, des voix inquiètes se font entendre du côté syndical quant à la stratégie que HP entend appliquer.

A présent que l’information sur les licenciements chez HP et EDS Belgique a été annoncée et confirmée, des voix inquiètes se font entendre du côté syndical quant à la stratégie que HP entend appliquer.

Il est maintenant officiel que dans les 2 ans à venir, 300 personnes perdront leur emploi chez EDS et 24 chez HP. Mais Data News a appris davantage de choses de source syndicale.

C’est ainsi que la grosse majorité (200 à 250) des 300 personnes licenciées chez EDS travaillent dans les départements ITO/BPO qui occupent un groupe de 700 à 750 collaborateurs. Un tiers d’entre eux serait donc touché par la restructuration. Dans les mêmes départements chez HP, 15 à 20 emplois passeront à la trappe. Par la suite, les 300 autres collaborateurs HP de ces départements seront renforcés par leurs nouveaux collègues ITO/BPO d’EDS.

“Une stratégie douteuse”, déclarent les syndicats. “Comment peut-on en effet constituer une équipe avec, d’une part, un groupe fortement touché et, de l’autre, un groupe à peine modifié? En soi, la stratégie de HP, ce n’est pas notre affaire. Mais le risque de mécontentement du personnel est très grand, et çà, c’est bien notre affaire.”

“En outre, EDS Belgique est l’une des filiales les plus performantes d’EDS, où la pression au travail est forte et les contrats rentables ne manquent pas. Si l’on licencie quand même des personnes dans des équipes pareilles, c’est aller au devant de problèmes. Et ce n’est pas une bonne nouvelle non plus pour les clients.”

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