Luc Blyaert

Pas le moindre moment de lassitude

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Cet automne-là assez chaud de 1979, le jeune homme tourmenté de 17 ans que j’étais à l’époque, refermait les portes et de l’école et du domicile parental pour partir à l’aventure, en quête de passions et d’impressions à nulles autres pareilles. Une recherche qui allait me faire rester pas mal de temps à Rome en compagnie de junkies, prostituées, déserteurs et autres personnages hors du commun. Des moments très forts, dont l’impact allait se révéler inestimable par la suite. C’est durant ce même automne que Francis Ford Coppola réalisa son Apocalypse Now. Il n’était alors pas question de smartphones, tablettes, internet, haut débit, solutions cloud ou big data. Quelques années auparavant, Steve Jobs et Steve Wozniak avaient lancé l’Apple I sur le marché, alors que Bill Gates et Paul Allen venaient d’accomplir le premier pas vers la création de Microsoft. Les mainframes d’IBM régnaient sur le monde, mais il se préparait manifestement des choses.

Cet automne-là assez chaud de 1979, le jeune homme tourmenté de 17 ans que j’étais à l’époque, refermait les portes et de l’école et du domicile parental pour partir à l’aventure, en quête de passions et d’impressions à nulles autres pareilles. Une recherche qui allait me faire rester pas mal de temps à Rome en compagnie de junkies, prostituées, déserteurs et autres personnages hors du commun. Des moments très forts, dont l’impact allait se révéler inestimable par la suite. C’est durant ce même automne que Francis Ford Coppola réalisa son Apocalypse Now. Il n’était alors pas question de smartphones, tablettes, internet, haut débit, solutions cloud ou big data. Quelques années auparavant, Steve Jobs et Steve Wozniak avaient lancé l’Apple I sur le marché, alors que Bill Gates et Paul Allen venaient d’accomplir le premier pas vers la création de Microsoft. Les mainframes d’IBM régnaient sur le monde, mais il se préparait manifestement des choses.

C’est aussi cet automne-là que parut le premier numéro de Data News, il y a donc 35 ans. Certains lecteurs de la première heure, aujourd’hui des vétérans de l’IT, se souviendront encore de ce grand format qui tentait d’en finir une bonne fois pour toutes avec l’approche très académique du nouveau biotope IT. Data News était et est quelquefois malicieux, provocateur, tout en restant objectif et professionnel dans son approche des nouvelles solutions et services IT. Le magazine a connu à plusieurs reprises des moments difficiles, mais en est toujours sorti non seulement indemne, mais plus fort. À tel point qu’il est devenu aujourd’hui incontournable dans le paysage IT belge, aussi grâce à ses journalistes particulièrement éminents qui ont bâti sa notoriété et en ont fait ce qu’il est aujourd’hui: une plate-forme regroupant version imprimée, site web, lettres de nouvelles, médias sociaux, vidéos et événements reliant toute une communauté.

L’on m’a déjà demandé souvent depuis combien de temps je travaillais pour Data News. Cela fait plus de deux décennies déjà. Et pourquoi je continue encore et encore? Bonne question. C’est qu’il y a aussi de la vie après l’IT, mais ce secteur reste si passionnant, si attractif et en évolution constante. Dans aucun autre segment du marché, les plans annuels stratégiques sont si rapidement remis en question, des nouveaux venus deviennent des entreprises mondiales gigantesques, dont l’impact est incroyablement perturbateur, voire parfois dramatique. L’IT s’est nichée dans l’ADN de chacun de nous dès la naissance, mais aussi dans l’enseignement, les loisirs, le sport, chaque profession, la politique, la justice, la police et les soins de santé. Le terme numérique disparaîtra bientôt car tout sera numérique. Et l’on n’en est encore qu’au début car la transformation numérique est pour beaucoup d’entreprises encore un sujet très vague, qui se heurte à énormément de résistance, du fait qu’elle pourrait menacer leur zone de confort.

Data News continuera de vous informer sur cette évolution radicale, de détecter les tendances, de les expliciter autant que possible et de cartographier leur impact éventuel tant dans les entreprises que dans votre vie privée. Les frontières s’estomperont ici aussi. Il est évident que cette offre sera également payante. Un abonnement à Data News ne vous coûte même pas le prix de votre café par semaine, mais cela nous permet à nous de vous abreuver quotidiennement de nouvelles, dont autant que possible des infos belges et ce, toujours avec énormément d’enthousiasme. La quête d’aventures, de passions et d’impressions à nulles autres pareilles est restée intacte. 35 ans après. Et elle le restera toujours, lorsque Data News fêtera ses 40, puis ses 50 ans. Le feu sacré, cela ne se perd pas, cela vous nourrit et vous transporte. May we live in interesting times. And yes, we do! Et nous espérons pour vous, mais aussi pour Data News, que ces moments merveilleusement impressionnants se poursuivront des années durant encore et que nous continuerons sans cesse à vous émerveiller.

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