Pas de message confidentiel sur les Blackberry

En France, le Blackberry est interdit dans les cabinets du Président et du Premier ministre, tandis qu’en Allemagne, son utilisation est fortement déconseillée et qu’aux Pays-Bas, la sécurité de l’Etat a lancé une mise en garde. Dans l’administration belge en revanche, le recours au courriel sur un Blackberry ou un ‘smartphone’ est limité non pour des questions de risques, mais bien de coût. Aucun message confidentiel ne serait en effet transmis par le biais d’un Blackberry…

“La demande en Blackberry émane surtout du monde politique”, explique Yves Van der Auwera, directeur des ICT Shared Services au Fedict, le département ICT fédéral. Aujourd’hui, Fedict recense quelque 80 licences Blackberry. Au SPF Intérieur, il existe une quarantaine d’utilisateurs de Blackberry. “A long terme, nous songeons à équiper les 140 représentations diplomatiques à l’étranger”, ajoute Jorg Leenaards, directeur du département ICT au SPF Intérieur. La sûreté de l’Etat belge a toutefois mis en garde contre l’utilisation des Blackberry dans les ministères. Mais davantage qu’un risque de sécurité, il s’agit d’une question de coût. “Les tarifs constituent toujours un frein majeur à la généralisation de cette technologie”, considère Van der Auwera. Car la facture atteint facilement une centaine d’euros par abonné et par mois. Chez Research in Motion, le fabricant du Blackberry, on considère le coût de l’appareil comme abordable, mais que les opérateurs devraient baisser leurs tarifs.

Le dossier complet est à lire dans le Dotgov Guide en annexe de Data News.

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