“Pas de lien entre l’utilisation du GSM et la tumeur cérébrale “

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Selon une étude danoise qui vient d’être publiée, il n’y aurait aucun lien entre l’utilisation d’un téléphone mobile et le cancer touchant le système nerveux central (dans le cerveau et la moelle épinière). Autrement dit, voici de quoi alimenter encore le débat sans fin à propos des risques pour la sante de la technologie mobile.

Selon une étude danoise qui vient d’être publiée, il n’y aurait aucun lien entre l’utilisation d’un téléphone mobile et le cancer touchant le système nerveux central (dans le cerveau et la moelle épinière). Autrement dit, voici de quoi alimenter encore le débat sans fin à propos des risques pour la sante de la technologie mobile.

Cette publication sort même pas 5 mois après que l’organisation mondiale de la sante (OMS) ait prêché la prudence en matière d’utilisation du GSM. Selon les experts de l’OMS, une utilisation régulière du GSM engendrerait une augmentation du risque de gliome. Il s’agit là d’une forme de cancer cérébral lié à la pratique consistant à presser le GSM contre la tête et donc à ne pas utiliser d’oreillette.

L’étude danoise, publiée sur le site web du British Medical Journal, contredit cette opinion et conclut qu’aucun lien n’a pu être trouvé entre l’utilisation du GSM et le cancer dans le système nerveux central. L’étude a été effectuée auprès de plus de 358.000 Danois de 30 ans minimum et ce pendant 18 années (1990-2007). Elle a comparé le risque de cancer chez les personnes utilisant un GSM (intensivement ou non) avec celui chez des gens qui n’utilisaient pas ou quasiment pas de téléphone portable. Aucune différence n’a été relevée. Même ceux qui utilisaient un GSM depuis 13 ans ou plus, n’ont pas révélé de risque majeur.

En général, les réactions des collègues chercheurs et des professeurs à l’étude sont élogieuses. La principale critique relevée – et qui est reconnue par les chercheurs danois eux-mêmes -, c’est que l’étude n’a ciblé aucun utilisateur professionnel, à savoir les personnes qui utilisent le GSM le plus intensément. Les chercheurs déclarent en outre que leur étude doit se poursuivre de manière continue, notamment pour connaître les effets de l’utilisation du GSM sur les adolescents et surtout sur les enfants.

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