Pas d’ordinateur pour le référendum Oosterweel

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Ce dimanche 18 octobre, les Anversois prendront part à un référendum sur ce qu’on appelle la liaison Oosterweel. Le vote et le dépouillement se feront de manière entièrement manuelle.

Ce dimanche 18 octobre, les Anversois prendront part à un référendum sur ce qu’on appelle la liaison Oosterweel. Le vote et le dépouillement se feront de manière entièrement manuelle.

Ce référendum porte sur la question de savoir si les Anversois acceptent ou non le tracé envisagé par la Beheersmaatschappij Antwerpen Mobiel (BAM), intégrant un viaduc, pour terminer le ring autour de la ville. Sur les 800.000 EUR que coûtera le référendum, il n’y aura guère de frais ICT. Voilà ce que confirme Peter De Mol, project manager chez Digipolis, fournisseur de services ICT aux villes d’Anvers et de Gand et à leurs CPAS. “Nous avons délaissé la piste ICT, parce qu’elle était plus coûteuse que la piste manuelle.”

Digipolis avait néanmoins émis au printemps un devis portant sur la location (et l’achat possible) de 20 scanners à haut volume et du logiciel correspondant pour la lecture optique des formulaires de vote dans le cadre de cette consultation populaire. “A l’époque, on ne savait pas encore clairement comment et quand la consultation populaire aurait lieu, déclare De Mol. Lorsqu’il est apparu que ce ne serait qu’après les élections, nous avons mis côte à côte les différentes options. Il s’est alors avéré que le traitement manuel des voix était le plus économique. Il s’agissait aussi d’un matériel très spécifique dont nous n’aurions plus besoin immédiatement par la suite.”

Les seules tâches que prendra en charge Digipolis ce dimanche seront l’assistance téléphonique et data à partir du bâtiment Bell, ainsi que la connexion internet sans fil pour la presse dans le Sint-Felixpakhuis.

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