Oracle OpenWorld: les applications ‘génération Fusion’ testées en clientèle

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Dernière étape pour la génération Fusion Applications. On en est au stade des ‘bug fixes’ et tests en clientèle. Avec promesse de ne pas forcer les clients à les adopter.

Dernière étape pour la génération Fusion Applications. On en est au stade des ‘bug fixes’ et tests en clientèle. Avec promesse de ne pas forcer les clients à les adopter.

A part le fait que Larry Ellison avait invité Arnold Schwarzenegger à venir expliquer combien il adore les technologies (“any tech- high tech, biotech, green tech…”) et insister sur l’importance de l’innovation technologique en général et pour l’économie californienne en particulier, le point le plus important- et attendu- du discours de clôture du patron d’Oracle était sans conteste le petit coin de voile supplémentaire qu’il a levé sur la future génération Fusion Applications.

Pas de surprise du genre “they’re here” mais malgré tout un utile état des lieux. “Le code est prêt, nous réglons encore les bugs mais Fusion v1 est en phase de test en clientèle. Et nous espérons les fournir l’année prochaine”, déclarait Larry Ellison.

Pour le reste, une confirmation de ce qui avait déjà été dit ou supposé: la génération Fusion s’inscrira, au choix, comme remplacement de l’existant ou comme supplément des “investissements considérables déjà consentis par les clients.” La stratégie sera donc à la coexistence pour les clients qui le voudront- ce qui a suscité les applaudissements de l’assistance- et les applications existantes (e-Business Suite, Siebel, JD Edwards…) seront préservées et supportées (voire enrichies) “pendant 10 ans, voire plus.”

Principales caractéristiques de la génération Fusion: middleware aligné sur les normes (Java), architecture SOA, ‘assistance intelligente’ de l’utilisateur via génération d’alertes et aides contextuelles, “basées sur le principe de la BI.” En cas de problème, de blocage, d’anomalie dans un processus business, ce potentiel ‘BI’ viendra souffler à l’utilisateur ce qu’il doit faire, comment le faire, qui contacter pour résoudre le problème ou débloquer un processus (commande en souffrance, facture impayée, stock déficitaire…)…

Autre ‘assistance intelligente’: un monitoring constant du comportement de l’application, histoire de signaler automatiquement un non-respect de niveau de service et, surtout, d’identifier les facteurs technologiques fautifs. Oracle appliquera en fait le principe du ‘root cause analysis’ à ses applications Fusion, avec signalement de problème (dépassement d’un délai de livraison, lenteur de facturation, diminution d’efficacité du call center…), identification du point de blocage (serveur d’application, par exemple), possibilité de pousser l’analyse jusqu’aux couches inférieures (JVM…) et d’initier l’action pour y remédier. Un potentiel indispensable, soulignait Larry Ellison: “les applications Fusion ont été conçues de telle sorte à être prêtes pour le SaaS et le cloud computing, qui impliquent le respect de niveaux de services. Il faudra donc les surveiller et (dans le chef des prestataires et hébergeurs) prouver qu’on fournit réellement ce qui a été promis.”

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