Oracle au travail après ses achats

Après la reprise de Siebel et Peoplesoft, Oracle a pas mal de pain sur la planche dans l’optique d’harmoniser son fonctionnement et son organisation à sa nouvelle offre. Cela n’empêche pas Oracle Belux d’enregistrer de meilleurs résultats que prévu lors de l’exercice fiscal dernier.

Lorsque Larry Ellison d’Oracle envisage une vague de consolidations, puis achète toute une série d’entreprises, cela paraît être une ‘prévision qui s’exauce d’elle-même’. Mais, prétend Xavier Verhaeghe, managing director d’Oracle Belux, c’est dans le but de mieux répondre aux besoins des grandes et moyennes entreprises. Et l’organisation Belux semble y être parvenue l’an dernier car Verhaeghe peut témoigner d’une croissance du chiffre d’affaires de quelque 22 à 23%, ce qui “dépasse les attentes, y compris au niveau des marges”. Résultat: “Nous sommes dans le ‘Top cinq’ en EMEA.” Cette croissance peut être majoritairement attribuée à l’augmentation des ventes de licences (tant des produits Oracle que des produits repris) car Oracle entend “maintenir à niveau le chiffre d’affaires de la consultance en faveur des partenaires.” Il s’agit ici de la vente classique de licences plutôt que du nouveau modèle ‘subscription’ (davantage utilisé pour les applications non-stratégiques, selon Verhaeghe). Aujourd’hui aussi, c’est encore le chiffre d’affaires orienté bases de données qui domine, suivi par ceux tirés des applications et des produits middleware. Tous trois sont en croissance, assure Verhaeghe, qui évoque entre autres la demande en hausse chez les partenaires de formations en produits middleware d’Oracle comme preuve de l’importance croissante de ce groupe de produits.Au niveau organisationnel, Oracle Belux occupe aujourd’hui quelque 320 collaborateurs et souhaite encore en engager une série. La raison en est en partie que plusieurs employés du Belux sont amenés à assumer des fonctions à vocation plus internationale, mais on recherche aussi des personnes ayant une connaissance du marché vertical des applications, à orientation clients. En Belgique, il s’agit, outre les trois points forts classique d’Oracle – Pouvoirs publics, Communication et Secteur financier (représentant chacun quelque 18 à 23% du chiffre d’affaires) -, du secteur de la santé (environ 9%, en net progrès l’an dernier) et de la ‘general industry’ (dont les entreprises pharmaceutiques, de voyages et de transports). En outre, Oracle envisage aussi des services complémentaires, comme un ‘service delivery module’ (pour aider les clients lors de l’implémentation de produits) et un ‘implementation management program’ (de contrôle des implémentations par les partenaires). Oracle poursuit aussi plusieurs initiatives déjà initiées par les entreprises avant même leur rachat par Oracle, telles qu’une équipe ‘sales & marketing’ propre pour ‘Siebel on demand’ (un service CRM en ligne).

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