Nintendo gagne un procès contre un fabricant de ‘modchips’

/ © Reuters
Pieterjan Van Leemputten

Après avoir été déboutée dans un premier temps, l’entreprise Nintendo a cette fois gagné le procès qu’elle avait intenté à l’encontre d’un fabricant de ‘modchips’, à savoir des puces permettant de jouer à des jeux illégaux.

L’entreprise italienne PC Box vend des outils conçus pour contourner la sécurité sur les Wii U et Nintendo DS. Cela permet d’installer sur la console un logiciel adapté pour y jouer des jeux illégaux.

Le fabricant japonais de jeux Nintendo voyait cela d’un très mauvais oeil et s’est donc tourné vers la Justice. En 2014, il avait cependant dû s’incliner du fait que PC Box permet aussi de reproduire de la musique et des vidéos personnelles sur la console, et que ses outils offrent également diverses utilisations légitimes. Tel fut l’argument brandi à l’époque pour ne pas interdire PC Box.

Mais en appel, Nintendo l’a finalement emporté. Un juge milanais a en effet estimé que les outils adaptés sont principalement utilisés à des fins de piratage et contreviennent par conséquent à la législation européenne. Précédemment, Nintendo avait déjà gagné des procès similaires en Europe, notamment en Belgique et aux Pays-Bas.

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