Mobistar teste un réseau 4G à Anvers

L’entreprise de télécoms Mobistar a lancé à Anvers un projet-pilote pour son réseau 4G après avoir acquis la licence fin 2011. Ce réseau sans fil peut accélérer jusqu’à dix fois le trafic internet sur les smartphones et les tablettes ; sa commercialisation est prévue pour l’an prochain. La police locale et la chaîne de télévision régionale ATV, entre autres, ont déjà manifesté leur intérêt pour une utilisation professionnelle du nouveau réseau-pilote. “Depuis peu, nous disposons d’une caméra combi à 360° qui peut envoyer des images à notre salle radio”, explique le commissaire Luc De Kock de la police anversoise.

L’entreprise de télécoms Mobistar a lancé à Anvers un projet-pilote pour son réseau 4G après avoir acquis la licence fin 2011. Ce réseau sans fil peut accélérer jusqu’à dix fois le trafic internet sur les smartphones et les tablettes ; sa commercialisation est prévue pour l’an prochain.

La police locale et la chaîne de télévision régionale ATV, entre autres, ont déjà manifesté leur intérêt pour une utilisation professionnelle du nouveau réseau-pilote. “Depuis peu, nous disposons d’une caméra combi à 360° qui peut envoyer des images à notre salle radio”, explique le commissaire Luc De Kock de la police anversoise. “Avec un réseau 4G, cela ira beaucoup plus vite, mais la qualité de l’image sera aussi nettement meilleure. C’est important pour l’identification éventuelle des suspects.”

Étant donné que le nombre d’internautes mobiles a connu une augmentation spectaculaire ces dernières années (plus de 25%), il était plus que temps de développer un réseau 4G, estime Mobistar. “L’innovation technologique n’est utile que si le consommateur est prêt à l’accueillir, et cela semble être à présent le cas”, commente Olivier Ysewijn, chief strategy officer chez Mobistar.

D’après l’entreprise, un réseau 4G signifie pour le grand public la possibilité de visionner des films beaucoup plus rapidement et avec une meilleure qualité d’image, voire de regarder la télévision. Mobistar promet aussi des applications pour les jeux en ligne et les conversations vidéo.

En 2013, Mobistar a l’intention d’ouvrir 600 sites pour son réseau 4G en Belgique. Bruxelles sera provisoirement exclue, “à cause des normes de rayonnement extrêmement strictes qui y sont en vigueur”.

“Une solution équilibrée” Evelyne Huytebroeck, la ministre bruxelloise de l’Environnement, a réagi à cette dernière assertion avec prudence. “Je ne doute pas que nous pourrons trouver une solution technique équilibrée, surtout si les permis d’urbanisme pour l’implantation des nouvelles antennes sont remis à temps.”

“Bruxelles n’est pas contre l’évolution technologique, mais elle a choisi de protéger sa population contre les rayonnements électromagnétiques excessifs en imposant une norme environnementale stricte”, a expliqué Huytebroeck, tout en répétant que les opérateurs n’ont pas encore démontré, chiffres à l’appui, qu’il existe un problème.

“Je soutiens le développement du 4G, qui doit permettre la mise en oeuvre de toute une série de nouveaux services, et je comprends donc le souci des opérateurs”, a poursuivi Mme Huytebroeck, qui admet que la norme contraindra ces derniers à placer un nombre plus important d’antennes. Mais selon la ministre, “les opérateurs ont déjà tenu le même discours en 2007 avec la 2G et la 3G”, et elles ont pourtant été mises en place.

Source : Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire