Mobistar teste LTE et augmente la vitesse 3G

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Depuis le début de ce mois, Mobistar expérimente LTE, le successeur de la communication mobile 3G. Mais Mobistar annonce aussi que la vitesse 3G actuelle va être augmentée.

Actuellement les vitesses de téléchargement et de chargement maximales du réseau 3G de Mobistar sont de 7,2 Mbit/s et 1,4 Mbit/s. Dès cet été, l’opérateur entend accroître la vitesse de téléchargement à 14,4 Mbit/s. Avant la fin de l’année, certaines grandes villes du pays pourront même bénéficier d’une vitesse de 28 Mbit/s (hsdpa+). A partir de 2011, ce sera au tour des autres régions d’en profiter. “Mobistar est le premier opérateur en Europe occidentale qui proposera 28 Mbit/s”, déclare le CEO, Benoit Scheen. Par souci de clarté, il s’agit ici de vitesses théoriques. Dans la pratique, une connexion à 7,2 Mbit/s correspondra, selon le CEO, à une vitesse réelle comprise entre 3 et 4 Mbit/s. “L’augmentation des vitesses est désormais possible, parce que nous avons investi beaucoup ces deux dernières années dans l’extension du réseau de transmission sous-jacent“, explique Scheen.

Actuellement les vitesses de téléchargement et de chargement maximales du réseau 3G de Mobistar sont de 7,2 Mbit/s et 1,4 Mbit/s. Dès cet été, l’opérateur entend accroître la vitesse de téléchargement à 14,4 Mbit/s. Avant la fin de l’année, certaines grandes villes du pays pourront même bénéficier d’une vitesse de 28 Mbit/s (hsdpa+). A partir de 2011, ce sera au tour des autres régions d’en profiter. “Mobistar est le premier opérateur en Europe occidentale qui proposera 28 Mbit/s”, déclare le CEO, Benoit Scheen. Par souci de clarté, il s’agit ici de vitesses théoriques. Dans la pratique, une connexion à 7,2 Mbit/s correspondra, selon le CEO, à une vitesse réelle comprise entre 3 et 4 Mbit/s. “L’augmentation des vitesses est désormais possible, parce que nous avons investi beaucoup ces deux dernières années dans l’extension du réseau de transmission sous-jacent“, explique Scheen.

Test LTE à Bruxelles

L’entreprise télécoms teste pour l’instant aussi le Long Term Evolution (LTE) dans ses nouveaux bâtiments d’Evere et autour du parc d’entreprises Keiberg à Zaventem. Ce test implique également une équipe de la maison mère de Mobistar, France Telecom, qui possède déjà une expérience de quelques mois acquise dans un projet pilote LTE à Paris. Tout comme à Paris, c’est de l’équipement d’Alcatel-Lucent qui est utilisé. Les premiers essais ont abouti à des vitesses de téléchargement de 60 Mbit/s. Mais il y a moyen de faire encore nettement mieux. Scheen fait ici référence à Ericsson qui a atteint en février une vitesse LTE d’1 Gbit/s. “Cette technologie sera disponible en 2012 déjà. C’est certes théorique, mais dans la pratique, cela revient encore et toujours à une vitesse de 300 à 400 Mbit/s. Voilà qui rend possible le contenu à haute définition, le multiviewing et des services que même un opérateur d’un réseau fixe ne peut proposer.”

L’accent sur l’évolution

En mars, Mobistar a sollicité une licence de test LTE auprès de l’IBPT. “Le fait que nous ayons pu ensuite et en moins de 4 semaines rendre le test opérationnel, démontre bien que pour nous, le pas vers LTE est relativement simple. Tel n’est pas le cas pour l’opérateur qui ne possède pas encore de réseau mobile ou qui n’a pas l’expérience requise avec la technologie mobile. LTE n’est rien de plus qu’une évolution de quelque chose qui existe déjà. Si vous n’avez encore rien, il sera relativement malaisé de proposer LTE”, poursuit Scheer, comme pour décocher une flèche en direction de Telenet. Début mars, Telenet – qui a signé un accord MVNO avec Mobistar – avait annoncé son intention d’effectuer un projet pilote LTE à Malines. Belgacom avait alors réagi immédiatement en déclarant ne pas envisager de test, mais vouloir déployer dès à présent un équipement compatible 4G. “Notre équipement réseautique 3G est constitué de stations de base hybrides (tout comme chez Belgacom d’Huawei, mais installées par Ericsson, ndlr). Cela signifie que nous pourrons aussi aisément les mettre à niveau vers le 4G”, poursuit Scheen. “Mais nous pourrons tout aussi bien collaborer avec d’autres acteurs. Rien n’exclut en effet que nous ‘basculions’ plus tard vers un autre fournisseur.”

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