Microsoft réduit le montant de son support payant de Windows XP

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Pieterjan Van Leemputten

Les grandes entreprises qui veulent quand même continuer d’utiliser Windows XP sur base de mises à jour, pourront le faire de manière plus économique que ce qu’elles pensaient à première vue.

Les grandes entreprises qui veulent quand même continuer d’utiliser Windows XP sur base de mises à jour, pourront le faire de manière plus économique que ce qu’elles pensaient à première vue. Le 8 avril, Microsoft a donc cessé de supporter Windows XP. Cela signifie qu’il n’y aura plus de mises à jour sécuritaires pour ce système d’exploitation. Mais de grandes sociétés (avec plus de 750 PC) peuvent moyennant paiement conclure ce qu’on appelle un Custom Support Agreement pour recevoir encore les mises à jour.

A en croire certaines sources de Computerworld, Microsoft a décidé de réduire ces prix juste avant le 8 avril. Dans un cas concret, un contrat de support d’une valeur de deux millions de dollars pour dix mille PC serait bientôt réduit à un montant de 250.000 dollars. Les prix de ce genre de contrats sont négociés au cas par cas. Mais tout semble indiquer que Microsoft facturera 200 dollars par PC à supporter avec une limite supérieure d’un quart de million de dollars. Précédemment, ce plafond était fixé à cinq millions de dollars.

Le magazine technologique estime que Microsoft réduit ces prix, parce qu’elle a observé ces dernières semaines que différents importants utilisateurs de Windows XP n’arriveraient pas à respecter la date-butoir du 8 avril. En même temps, elle ne souhaitait pas susciter l’impression qu’elle voulait empocher des rentrées supplémentaires sur un système d’exploitation qu’elle avait elle-même arrêté, même si c’était treize ans après sa sortie.

Continuer de fournir des mises à jour à tout un chacun n’est pas une option. L’entreprise aurait alors générer probablement des réactions de mécontentement de la part de clients qui ont, eux, dépensé de l’argent pour une mise à niveau vers Windows 8.1. En outre, personne n’envisagerait dans ce cas plus une migration vers une nouvelle version.

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