Microsoft ne laissera pas tomber Internet Explorer 6

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Malgré les protestations des développeurs (web), Microsoft n’a pas l’intention de laisser tomber Internet Explorer 6. Les entreprises pourront encore compter sur son support jusqu’au 8 avril 2014.

Malgré les protestations des développeurs (web), Microsoft n’a pas l’intention de laisser tomber Internet Explorer 6. Les entreprises pourront encore compter sur son support jusqu’au 8 avril 2014.

Le navigateur Internet Explorer 6 a donc encore plus de quatre années à vivre. En langage internet, c’est une véritable éternité. Sur un blog officiel, Microsoft déclare ne pas avoir le choix. L’entreprise a toujours répété qu’elle continuera de supporter IE6 – fourni d’origine avec Windows XP – tout au long de l’existence de ce dernier et est donc bien décidée à ternir sa promesse, même si l’on peut lire entre les lignes du communiqué que c’est quelque peu à contrecoeur. [Sur son blog], Microsoft déclare par exemple qu’elle ne serait pas contre le fait que les utilisateurs adoptent le plus rapidement possible la toute nouvelle version d’Internet Explorer (IE8). Les raisons en sont évidentes: sécurité, performances, interopérabilité, …

Selon Microsoft, le problème réside principalement dans le secteur des entreprises qui doivent tenir compte des coûts deu déploiement, de la maintenance et de la garantie de compatibilité avec l’infrastructure et les applications IT existantes. Souvent, les utilisateurs finaux souhaiteraient migrer, mais le gestionnaire des PC refuse.

Aujourd’hui, les développeurs (web) protestent de plus en plus contre ce navigateur désuet. Des sites web comme Digg.com ne permettent plus aux utilisateurs d’IE6 d’exécuter certaines manipulations, alors que d’autres sites tels Facebook et YouTube insistent auprès de leurs utilisateurs pour qu’ils emploient un autre navigateur plus rapide et plus sûr.

Certains esprits critiques vont si loin qu’ils ont lancé le projet [IE6nomore]. Ils trouvent en effet que le navigateur est dépassé et n’ont surtout pas envie de perdre du temps et de l’argent à développer et déverminer (‘debugger’) les sites web pour une plate-forme encore utilisée par une dizaine de pour-cent des surfeurs. Les entreprises spécialisées en webmonitoring estiment cependant que ce pourcentage se situe plutôt entre 15 et 20 pour cent des surfeurs.

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