Mégaprojet ERP à la SNCB

La SNCB va injecter des dizaines de millions EUR dans un projet ERP à grande échelle pour son département financier, et ce pour anticiper la libéralisation du marché du rail. SAP et CSC notamment se frottent déjà les mains.

La SNCB va injecter des dizaines de millions EUR dans un projet ERP à grande échelle pour son département financier, et ce pour anticiper la libéralisation du marché du rail. SAP et CSC notamment se frottent déjà les mains.

“Je ne dis pas que nous accusons du retard, mais le fait est que la plupart des réseaux voisins disposent déjà d’un système ERP moderne, déclare Leen Uytterhoeven, porte-parole de la SNCB. Un logiciel comptable dernier cri s’avère important pour que nous soyons prêts lorsque le marché du rail sera libéralisé.” Les dates à retenir sont 2010 pour le trafic international et (provisoirement) entre 2012 et 2017 pour le trafic national. Il y a quelque 5 ans déjà que la SNCB a en réalité préparé un projet ERP, au départ uniquement au service achats. En 2007, le plan a été revu en vue d’équiper de ce genre de logiciel les diverses entreprises à partir du groupe. L’équipe en charge du projet est placée sous la direction du CFO de la SNCB en personne, Arnold De Brauwer.

Fin 2007, la SNCB a opté pour du logiciel SAP. En outre, l’entreprise ferroviaire a récemment conclu un contrat-cadre d’une valeur de quelque 20 millions EUR avec CSC. Pour ce montant, l’entreprise fournira les experts ERP nécessaires. De son côté, Capgemini a décroché un contrat “plus modeste” prévoyant un support lors de la conversion des applications mainframe financières actuelles (à 90% en Natural/Adabas et à 10% en Cobol), tournant dans un environnement mainframe zOS d’IBM, vers la nouvelle solution.

Pas besoin d’ajouter que la valeur totale du projet dépassera largement les 20 millions EUR. A la SNCB, on souligne que tous les nouveaux systèmes devraient être opérationnels d’ici 4 ans. “Mais comme nous sommes actuellement en négociations avec le gouvernement fédéral à propos d’un nouveau contrat de gestion (2008-2010) – et que le gouvernement lui-même planche encore sur le budget -, nous ne pouvons faire aucune déclaration prématurée ni sur le montant des investissements, ni sur leur rythme. Car il est possible que nous obtenions ce que nous voulons, mais les coûts pourraient par exemple être répartis sur une période plus longue.”

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