MCSC parée pour l’étranger

“Nous sommes prêts”, déclare Marcel Waeyenbergh, directeur général de la petite entreprise ERP louvaniste MCSC. Prêts pour l’étranger, veut-il dire car au CeBIT, MCSC recherche activement des distributeurs étrangers pour ses logiciels.

“Nous sommes prêts”, déclare Marcel Waeyenbergh, directeur général de la petite entreprise ERP louvaniste MCSC. Prêts pour l’étranger, veut-il dire car au CeBIT, MCSC recherche activement des distributeurs étrangers pour ses logiciels.

Cela fait déjà plus de 20 ans que MCSC, l’abréviation de Micro Computer Service Center, suit la voie qu’elle s’est tracée, d’abord comme spécialiste en matériel, mais depuis 3 ans surtout avec un progiciel ERP maison. “Nous nous qualifions nous-mêmes d’éditeur de logiciels car c’est là que réside notre croissance”, explique Marcel Waeyenbergh, general manager. “Et conjointement avec nos logiciels, nous vendons souvent aussi du matériel.”

Avec ses logiciels ERP, MCSC vise en effet les PME comme elle. “C’est là la meilleure façon d’aborder nos clients: nous vendons à nos égaux. Nous comprenons leur manière de travailler, leurs desiderata. Les petites entreprises ne veulent pas de problèmes de software: il doit être convivial et tenir ses promesses. Et ensuite, elles veulent si possible aussi les systèmes qui leur conviennent.”

Waeyenbergh a également choisi de sortir le logiciel comptable de la suite ERP: “Les PME possèdent souvent déjà un logiciel comptable. Et si le responsable financier ne souhaite pas y renoncer, il est généralement difficile de conclure un accord. Nous avons donc simplement neutralisé ce problème. Quasiment tous les logiciels comptables existants sont quand même dotés d’une interface les reliant à des logiciels externes.”

Europe de l’EstC’est la deuxième année que Waeyenbergh est présent avec son entreprise au CeBIT, sur le stand flamand (Flanders Investment & Trade et T-mark), avec un objectif précis. “L’an dernier, nous voulions tâter le terrain, mais cette année, nous sommes là pour trouver quelques distributeurs étrangers pour nos logiciels.” C’est la première fois que MCSC se tourne vers l’étranger. Waeyenbergh: “Nous visons d’abord, mais pas exclusivement, l’Europe de l’Est. Le marché des PME y était en effet encore quelque peu en friche, mais il est en train de prendre de l’essor.”

MCSC enregistre à présent un chiffre d’affaires de quasiment 2 millions d’euros, selon Waeyenbergh. “En Belgique, cela marche très bien.” Une petite entreprise performante sur un marché ERP qui se consolide, n’est-ce pas une proie tentante pour les acteurs de premier plan? “Ce n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour, mais on ne peut jamais dire jamais, même si la question se pose de savoir si nous serions alors encore aussi attractifs pour les PME. Dès que vous entrez dans un plus grand groupe, vous perdez votre identité auprès de vos clients. Prodata n’est plus Prodata, même si on y retrouve en grande partie les mêmes personnes. Elle est tout simplement devenue Exact.”

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