May veut mettre plus de pression sur les géants internet

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La première ministre britannique entend accroître la pression sur des entreprises telles Facebook, Twitter et Google qui, selon elles, n’en font pas assez pour contrer les messages extrémistes.

Selon May, les services internet en font trop peu pour lutter contre le contenu extrémiste nuisible apparaissant en ligne. La première ministre a agité la sonnette d’alarme à la réunion au sommet du G7, suite à l’attaque terroriste de Manchester.

Dans la petite ville sicilienne de Taormina, May a par conséquent invité les leaders mondiaux à exercer une plus forte pression sur les entreprises internet. Celles-ci doivent à l’avenir supprimer nettement plus vite et plus souvent les informations nuisibles de leurs canaux. May a demandé aussi aux entreprises de prendre leurs responsabilités sociales. Selon elles, on trouve sur le net trop souvent des vidéos et des messages de haine appelant à la violence.

A Taormina, les leaders des sept principaux pays industriels se réunissent pour débattre notamment de politique étrangère et de sécurité des citoyens.

Des sites tels Facebook, YouTube et Twitter sont depuis l’année dernière dans la ligne de mire du fait qu’ils aideraient à propager de fausses informations et des messages extrémistes ou parce qu’ils n’en feraient à tout le moins pas assez pour les supprimer. YouTube a ainsi déjà dû prendre des mesures, après qu’il se soit avéré que des publicités s’affichaient au beau milieu de vidéos de prédicateurs de haine, ce qui n’était pas du tout apprécié par les annonceurs. Facebook tente également d’endiguer ce phénomène et va engager 3.000 modérateurs supplémentaires, afin de contrôleur le contenu de son site.

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