Maggie De Block libère 3,25 millions d’euros pour des projets-pilotes d’applis de santé

© Sigfrid Eggers

Maggie De Block (Open Vld), ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique, entend tester plusieurs applis de santé l’année prochaine. “Ces applications numériques permettront aux patients de devenir les copilotes de leur santé. Grâce à elles, les patients pourront par exemple suivre leur rythme cardiaque et leur pression sanguine”, explique-t-elle ce mercredi dans un communiqué de presse. De Block va libérer 3,25 millions d’euros pour ces projets-pilotes.

La ministre se targue qu’à l’avenir, les applis de santé numériques, comme le contrôleur du rythme cardiaque connecté, voire intégré au smartphone, feront partie intégrante des soins de santé. Le problème, c’est qu’il n’existe cependant encore aucune réglementation relative à ces applis. Il n’y a pas non plus de cadre juridique, alors qu’il manque aussi un modèle d’indemnisation pour les prestataires de soins. Pour vérifier ce qui est précisément nécessaire, De Block entend tester plusieurs applis dans des projets-pilotes et ce, dans les plus brefs délais.

Cet été, des prestataires de soins pourront ainsi effectuer un projet-pilote dans l’un des cinq domaines suivants: soins en matière de diabète, de santé mentale, d’attaques cérébrales aiguës, soins cardiovasculaires et soins dispensés à des patients souffrant d’une affection chronique. Un appel sera lancé fin juin. Les garanties de respect de la vie privée et de sécurité seront les principaux critères auxquels les applis devront répondre. La ministre prévoit le montant de 3,25 millions d’euros notamment pour le remboursement de l’utilisation des applis de santé par les prestataires de soins.

Selon De Block, les applis de santé représentent une situation où tant le patient que le prestataire de soins sont gagnants (win-win): “Les patients pourront suivre eux-mêmes en permanence l’évolution de leur santé, mais aussi la faire suivre plus rapidement. Et par ailleurs, la charge administrative diminuera pour les prestataires de soins car ils pourront s’échanger des informations numériques de manière à la fois nettement plus simple et plus rapide.”

(Belga/WK)

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