Les télécoms et les puces n’ont plus la cote auprès des bailleurs de capital risque

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les bailleurs de capital risque misent pleinement sur le clean-tech. La hausse sera nettement moins importante dans les investissements consentis dans les secteurs télécoms et des semi-conducteurs.

Les bailleurs de capital risque misent pleinement sur le clean-tech. La hausse sera nettement moins importante dans les investissements consentis dans les secteurs télécoms et des semi-conducteurs.

Voilà la conclusion tirée par la 2009 Global Venture Capital Survey réalisée par Deloitte et l’association européenne de ‘venture capitalists’ EVCA. L’étude a sondé plus de 700 investisseurs dans le monde à propos de leurs projets et de leur stratégie actuels et futurs. Il n’y a pas de quoi se réjouir à court terme, puisque 51 pour cent des personnes interrogées prévoient une diminution du nombre d’entreprises dans lesquelles elles vont investir. Seuls 13 pour cent prévoient une croissance. Néanmoins, 51 pour cent des bailleurs de capital risque déclarent que dans l’optique du long terme, le moment présent est parfait pour investir dans les entreprises prometteuses.

La plupart des investisseurs changent à peine leur stratégie sectorielle. Quasiment 80 pour cent d’entre eux déclarent que les investissements resteront stables dans tous les secteurs, à l’exception du secteur clean-tech. 63 pour cent des répondants entendent y augmenter leurs investissements. Au niveau européen, on atteint même 71 pour cent.

Rayon potentiel de croissance des investissements, tout se présente assez bien pour le secteur de l’équipement médical, puisque 37 pour cent des investisseurs y voient une croissance. 26 pour cent pensent investir davantage dans les nouveaux médias, alors que le secteur à la consommation et le biopharmaceutique sont cités par 24 pour cent et les logiciels par 22 pour cent des participants à l’étude. Les secteurs télécoms et des puces, des segments plus matures, offrent par contre moins de potentialité de croissance avec respectivement 15 et 6 pour cent des répondants qui y voient une hausse des investissements.

A la question de savoir quel rôle les autorités doivent jouer dans la stimulation de l’innovation, 66 pour cent déclarent que des conditions fiscales favorables pourraient aider. 40 pour cent des répondants soulignent pour leur part l’importance de soutenir les entrepreneurs.

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