Les sites web du Vlaams Belang, du MR et du FDF les plus lents

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Parmi les partis politiques qui prendront part ce 14 octobre aux élections communales, ce sont les sites de Rood! et du Vlaams Belang qui sont les plus lents du côté flamand.

Parmi les partis politiques qui prendront part ce 14 octobre aux élections communales, ce sont les sites de Rood! et du Vlaams Belang qui sont les plus lents du côté flamand. Du côté francophone, ce sont les sites du MR, du FDF et de la Démocratie Nationale qui réagissent le moins vite. Et c’est le cdH qui dispose du site web le plus rapide, suivi par les partis germanophones SP et PFF, et par le CD&V. Voilà ce qui ressort d’un test de sites web comparatif de 22 partis politiques en cette période électorale. Ce test a été réalisé par Compuware, un spécialiste en tests et en améliorations de performances d’applications. A la mi-septembre et durant quatre semaines, l’entreprise a ainsi testé au niveau de la vitesse et de la disponibilité les sites web de neuf partis politiques flamands, d’autant de francophones et de quatre germanophones. Elle a testé également les pages web proposant l’actualité électorale de cinq médias.

Le site web le plus disponible et rapide parmi les partis politiques flamands est celui du CD&V qui était accessible pendant 99,79 pour cent du temps. Il fallait en moyenne 3,9 secondes pour charger complètement la page d’accueil. Le site web de LDD était disponible à 99,68 pour cent et exigeait en moyenne 5,77 secondes pour le chargement.

Le site de Rood! n’était disponible que 37,17 pour cent du temps et mettait en moyenne 10,67 secondes pour le chargement. Il est ainsi le site le moins accessible et, à une exception près, le plus lent des sites des partis flamands. Le site le plus lent est celui du Vlaams Belang. Il met en moyenne 13,56 secondes pour s’afficher sur l’écran de l’ordinateur du visiteur, mais était disponible à 97,17 pour cent, ce qui est mieux que celui de Rood!.

Avec une durée de chargement moyenne de 3,7 secondes et une disponibilité de 99,75 pour cent, le site web du cdH est le numéro un du côté francophone. Celui d’Ecolo présente une durée de chargement de 4,45 secondes et une disponibilité de 99,55 pour cent. Il est le deuxième meilleur élève de la classe. Le site le plus lent est celui du MR (14,45 secondes), suivi par ceux du FDF (14 secondes) et de la Démocratie Nationale (11,29 secondes).

Avec une disponibilité de 77,81 pour cent, le site du FDF était le moins accessible, suivi par ceux de la Démocratie Nationale (95,73 pour cent) et du MR (96,69 pour cent).

Côté germanophone, les sites du SP et du PFF sont les plus rapides avec des durées de chargement respectives de 3,74 et 3,76 secondes. Avec une disponibilité de 99,69 pour cent, le site web du SP est aussi le plus accessible des quatre partis germanophones. Le site web le plus lent est celui du CSP (7,25 secondes). Le site d’Ecolo Ostbelgien met en moyenne 6,93 secondes pour se charger.

Les sites de médias francophones l’emportent Compuware a également testé les pages web offrant l’actualité électorale de deredactie.be, De Standaard Online, Knack.be, RTBF.be et RTL.be. Ces derniers se classent aux deux premières places sur le plan de la vitesse et de la disponibilité (respectivement 97,26 pour cent de disponibilité et 10,927 secondes de durée de chargement, et 96,95 pour cent de disponibilité et 12,891 secondes de durée de chargement).

Le plus lent et le moins accessible était le site web de la VRT, deredactie.be (66,05 pour cent de disponibilité et une durée de chargement de 17,619 secondes). Suivent alors Knack.be (disponibilité de 95,7 pour cent et durée de chargement de 14,438 secondes) et De Standaard Online (disponibilité de 96,73 pour cent et durée de chargement de 14,107 secondes).

Vitesse et disponibilité réelles Outre la vitesse et la disponibilité vis-à-vis du visiteur, Compuware a aussi testé la vitesse et la disponibilité que les partis et les médias enregistrent eux-mêmes, lorsqu’ils effectuent des mesures dans leurs centres de données.

Sur base de ces mesures, là où le site web “démarre”, tous les sites obtiennent de meilleurs scores sur le plan de la vitesse et de la disponibilité. Pour un site web examiné, la différence avec la vitesse et la disponibilité réelles est certes quelque peu plus importante que pour un autre, mais en général, l’on peut affirmer que ces mesures ne donnent pas une image fiable des performances des sites web.

“Finalement, ce qui compte, c’est la vitesse réelle obtenue par les utilisateurs d’un site ou d’une application informatique”, déclare Geert Speltincx, directeur de Compuware Belgique. “Les partis politiques et les médias feraient bien, tout comme d’ailleurs les autres entreprises et les pouvoirs publics, de tester régulièrement la vitesse et la disponibilité réelles de leurs applications. Les gens ne veulent en effet plus attendre. Cela les irrite. S’ils n’atteignent pas ou pas suffisamment vite un site, cela ne fait pas bonne impressions sur eux. Ils risquent alors de passez assez rapidement au site d’un concurrent. Le fonctionnement des sites web et d’autres applications est trop important pour ne pas mesurer leur vitesse et leur disponibilité réelles.”

Les adresses web des sites examinés, la vitesse et la disponibilité réelles (résultats “last mile”) et la vitesse et la disponibilité mesurées dans le centre de données d’où partent les sites (résultats “backbone”) se trouvent ici.

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