Les priorités des directeurs ICT en 2007

Comme chaque année, Data News a réuni une quinzaine de ces ex-“ICT-Managers of the Year” pour recueillir leurs prévisions pour l’année nouvelle.

Sans surprise, la priorité numéro un de l’ensemble des participants à notre table-ronde “Perspectives 2007” (dont vous lirez un compte-rendu complet dans le Data News du 12 janvier) reste la gestion des coûts. Au niveau logiciel, l’idée que le client ne paie plus que pour l’utilisation réelle qui est faite du logiciel va encore gagner du terrain. Un des principaux leviers pour réaliser des économies pourrait être la virtualisation, à savoir la possibilité de faire tourner sur un même serveur matériel plusieurs serveurs virtuels intégrant chacun leur système d’exploitation et leurs applications. Cette technologie suscite l’enthousiasme de la plupart des participants, mais avec cette réserve que les logiciels de gestion de ces environnements virtualisés doivent encore faire leurs preuves. Toutefois, la virtualisation des systèmes de stockage, déjà largement une réalité et un succès, préparent mentalement les directions ICT à franchir le pas pour ce qui est des serveurs.Deuxièmement, la majorité de nos responsables ICT sont conscients du rôle de “stimulateur d’activités” que doivent jouer leurs équipes. Parmi sa liste de bonnes résolutions pour le CIO, Gartner cite l’idée de récompenser les professionnels ICT les plus innovants, notamment au niveau environnemental. Mais pour jouer leur rôle de moteur d’innovation, les responsables ICT devront à nouveau jouer des coudes pour se faire entendre au sommet de l’entreprise. “En tant qu’informaticien, on ne souhaite plus se voir imposer un diktat,” lance un participant, qui regrette devoir trop souvent jouer le plombier pour des projets dans lesquels il n’a pas été impliqué.PénurieLe troisième principal souci des décideurs ICT belges est tout simplement de … trouver des informaticiens. La moitié des participants ont beaucoup de mal à dénicher les profils recherchés et se tournent de plus en plus vers la formation de personnel interne, qui a en principe l’avantage de bien connaître les processus de l’entreprise.Plus original est le constat sévère fait par nos managers ICT que l’abondance des moyens de communication (téléphone, GSM, e-mail, SMS, messagerie instantanée, visioconférence, etc) nuit souvent à la qualité de cette communication. Les responsables ICT estiment avoir un rôle à jouer pour vérifier que les canaux utilisés sont bien adaptés pour répondre à un besoin spécifique. Exemple par l’absurde : le commercial qui ne communique plus que par e-mail (de préférence sans fautes d’orthographe) et oublie de rendre visite à ses prospects ou clients.

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