Les premiers taxis électriques arpentent les rues de Londres

L'archi-connu 'black cab' londonien roule maintenant à l'électricité © LEVC

Les premiers taxis électriques ont fait leur apparition dans les rues londoniennes. Il s’agit de six véhicules d’essai, qui se présentent exactement comme les autres ‘black cabs’.

Les six taxis électriques en sont à présent à leur dernière phase d’essai. Ces derniers mois, ils ont déjà été testés par tous les temps, souvent dans des conditions extrêmes de froid et de chaleur, pour s’assurer qu’ils peuvent rouler dans la plupart des villes.

Bornes de recharge rapide

Les six taxis ont à présent quelque 500.000 kilomètres au compteur. Ils vont à présent être testés aussi dans le trafic londonien et ce, durant deux mois.

A partir du 1er janvier prochain, tous les nouveaux taxis londoniens devront rouler à l’électricité. C’est là l’une des mesures prises pour lutter contre l’énorme pollution provoquée par les moteurs diesel.

Pour fournir à toutes ces voitures suffisamment de courant, Transport for Londen investit 18 millions de livres (21 millions d’euros) dans une infrastructure de recharge rapide. Cette année encore, 75 bornes de recharge devraient être opérationnelles et 300 d’ici 2020.

Wifi embarqué

Les taxis électriques sont construits en Grande-Bretagne par LEVC, la London Electric Vehicle Company. Il s’agit là de la nouvelle appellation de la London Taxi Company, l’entreprise à l’initiative du très symbolique black cab. LEVC est la propriété du propriétaire chinois de Volvo, Geely.

Le LEVC TX, comme s’appelle le taxi électrique, embarque aussi le wifi, un appareil de paiement sans contact et la possibilité de recharger ordinateurs portables ou smartphones.

Le système de navigation aidera non seulement à éviter les embouteillages, mais aussi à trouver les bornes de recharge.

Zone de faibles émissions

D’autres véhicules circulant dans Londres devront également réduire leurs émissions gazeuses. En avril, le maire de la ville, Sadiq Khan, annonçait qu’il allait traquer plus rapidement encore que prévu la pollution de l’air. Dès avril 2019, la ville introduira ainsi une zone de faibles émissions. Les voitures et autobus polluants devront alors passer lourdement à la caisse.

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