Les PME, goulet d’étranglement sur le marché belge de la sécurité

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Selon une étude réalisée par IDC à la demande de la Commission européenne (direction générale de la société de l’information & des médias), le marché européen de la sécurité des réseaux et de l’information (NIS) offre tout particulièrement des problèmes aux PME.

Selon une étude réalisée par IDC à la demande de la Commission européenne (direction générale de la société de l’information & des médias), le marché européen de la sécurité des réseaux et de l’information (NIS) offre tout particulièrement des problèmes aux PME.

Lors d’un atelier organisé à Bruxelles, la première version du rapport ‘The European Network and Information Security Market – Scenario, Trends and Challenges’ a mis en lumière tant les forces que les faiblesses du marché NIS européen. D’une valeur de 10,7 milliards d’euros (en 2007), il s’agit du deuxième plus grand marché de la sécurité au monde.

Nonobstant la dominance de deux entreprises (Symantec et McAfee) sur le marché OEM/pre-installed, l’on observe d’une manière générale que ce marché est suffisamment ouvert et concurrentiel, avec des possibilités pour les fournisseurs européens d’y progresser. Il semble cependant que ces entreprises sont certes prédominantes en Europe, mais moins actives au niveau mondial sur un marché, où les budgets de sécurité ne sont manifestement pas sous pression, puisqu’ils sont stables, voire en progression.

Le principal point noir est constitué par les PME où l’on relève un contraste important entre leurs besoins et l’offre qu’on leur propose sur le marché. Les fournisseurs doivent clairement développer davantage de produits adaptés à ce vaste groupe, plutôt que des produits d’entreprise ‘nivelés’ ou des produits à la consommation ‘améliorés’. En outre, des initiatives informatives doivent leur être proposées (afin qu’elles sachent ce qui leur est nécessaire en matière de sécurité, et qu’elles n’aient pas un ‘faux’ sentiment de sécurité), alors que le canal qui leur fournit des produits et services, doit être mieux supporté. Le rapport évoque aussi l’importance d’un accroissement de la ‘formation’ ou de la ‘conscientisation’ de toutes les parties concernées: tant les entreprises que les consommateurs et le monde académique.

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