Les pays en voie de développement vont combattre la malaria avec des cartes de Google

C’est avec l’aide d’images-satellites et de cartes Google que les pays en voie de développement vont bientôt mieux pouvoir prévoir la propagation de la malaria. Cela permettra de mieux utiliser les moyens limités à leur disposition.

Une équipe de l’Université de Californie (Etats-Unis) est en train de concevoir une plate-forme en ligne avec laquelle les pays pourront prévoir plus rapidement la propagation de la malaria. Les spécialistes de la santé pourront y déposer leurs propres données sur la maladie.

En combinant ces données avec les données-satellites de Google Earth Engine, l’on pourra prévoir avec précision où de nouveaux cas de malaria se manifesteront.
Google Earth Engine contient une masse de données-satellites sur les conditions météo et sur d’autres facteurs environnementaux, ainsi que des mesures de la surface de la Terre effectuées depuis quasiment quarante ans. Google met à disposition online ces données avec des instruments permettant de détecter les changements (dont une application interactive en vue de suivre l’évolution du déboisement de l’Amazonie depuis 1984).

Swaziland

Dans les pays en voie de développement, les moyens sont souvent maigres. Grâce à la nouvelle plate-forme, ils pourront exploiter de manière plus efficiente ces moyens. A présent, les pays réduisent souvent leurs efforts, alors même qu’ils sont très proches d’enrayer la malaria, selon l’équipe. Un vaccin contre cette maladie n’existe pas encore, mais les experts de la santé peuvent distribuer des sprays insecticides (pour les murs), des moustiquaires et des médicaments.

La plate-forme sera d’abord testée au Swaziland, où la malaria a déjà nettement régressé. La malaria est transmise par les moustiques qui ont piqué des personnes infectées, avant de piquer des personnes saines. Nonante pour cent des victimes se trouvent en Afrique. Il s’agit surtout d’enfants.

Grâce à une lutte plus efficace contre cette maladie, le nombre de décès a quasiment diminué de moitié depuis 2002 au niveau mondial, comme il ressort du World Malaria Report de l’Organisation Mondiale de la Santé. En 2012, la malaria a provoqué la mort de 627.000 personnes (estimation), dont 483.000 enfants de moins de cinq ans. (IPS/AVE)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire