Les Pays-Bas veulent un second internet pour les services critiques

Pieterjan Van Leemputten

Le Cyber Security Raad néerlandais plaide pour un second internet qui devrait tourner indépendamment de l’autre et offrir l’accès aux services critiques en cas de problèmes.

Le Cyber Security Raad néerlandais plaide pour un second internet qui devrait tourner indépendamment de l’autre et offrir l’accès aux services critiques en cas de problèmes. Le second internet ne serait destiné qu’aux “processus vitaux sur le plan technique et organisationnel”. L’on pense ici à un stockage de données ou à un nuage propres en vue d’améliorer la confidentialité et la sécurité.

Ces ambitions s’inscrivent dans la Nationale Cybersecurity Strategie où le Cyber Security Raad divulgue plusieurs projets pour armer les Pays-Bas contre les futures menaces numériques. L’on n’en est cependant pour l’instant qu’au stade de l’examen des possibilités. L’on est donc encore loin de l’arrivée d’un tel réseau.

Selon Belnet, qui contrôle le CERT belge, il n’y a actuellement pas de projet de ce genre en Belgique.

En Allemagne, le ministre de l’économie, Philipp Roesier, avait l’été dernier plaidé pour une infrastructure internet européenne dans le but de s’opposer à l’espionnage sur le net de la part des Etats-Unis et de la Chine. Ici, il ne s’agit toutefois pas d’un second internet conçu pour les services cruciaux.

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