Les organisations financières ont de nouveau de l’argent à consacrer à l’IT

Selon l’analyste indépendant Datamonitor, les institutions financières disposent en 2007 de davantage d’argent pour leur IT et surtout pour des systèmes de gestion de risques et des solutions d’e-paiement.

La concurrence augmente entre les institutions financières. C’est pourquoi elles recherchent la meilleure technologie pour optimiser la connectivité avec leurs clients. Elles investissent dès lors fortement dans de la technologie capable de renforcer à long terme leur position concurrentielle. Ce sont là des opportunités à saisir par les acteurs du canal IT.Datamonitor a examiné 100 institutions financières aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, au Benelux et en Suisse. Au cours du quatrième trimestre de 2006, les analystes ont passé à la loupe les stratégies, les projets et les priorités en matière d’investissements technologiques en 2007. Le rapport contient ainsi d’importantes réflexions sur les questions auxquelles le secteur doit actuellement faire face.L’étude indique aussi clairement qu’en 2007, nombre d’organisations financières n’envisagent pas de sous-traiter toute leur infrastructure IT. Certaines entreprises externaliseront cependant cette année un certain nombre de composantes de cette infrastructure. Tel est surtout le cas des entreprises qui traitent des actions et qui ne disposent souvent pas des moyens de maintenance en interne. Pour le canal IT, il s’agit là d’un marché lucratif, surtout pour les revendeurs qui développent des applications de gestion de risques spécifiquement orientées vers les entreprises actives dans le domaine des actions.La réduction des coûts et l’amélioration de l’efficience des opérations habituelles demeurent en 2007, comme en 2006, les raisons principales de sous-traiter l’arrière-guichet (‘backoffice’). Ce qui est étonnant, c’est que de nombreuses entreprises britanniques hésitent à présent à externaliser en Inde, surtout pour des raisons de sécurité des données et de fiabilité, mais aussi à cause de problèmes de communication entre les collaborateurs des centres d’appels et les clients.

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