Les informaticiens souffrent plus souvent de troubles psychiques

En Allemagne, le personnel II court quatre fois plus de risques de connaître des problèmes psychiques que le citoyen moyen. C’est à cette conclusion qu’est arrivé le Rhein-Ruhr-Institut für Sozialforschung und Politikberatung (RISP).

En Allemagne, le personnel II court quatre fois plus de risques de connaître des problèmes psychiques que le citoyen moyen. C’est à cette conclusion qu’est arrivé le Rhein-Ruhr-Institut für Sozialforschung und Politikberatung (RISP).

Ce sont surtout les développeurs de logiciels et les informaticiens exerçant une tâche de conseiller qui semblent souffrir de problèmes psychiques et de troubles du sommeil. Quelque 40 pour cent des informaticiens interrogés déclarent ressentir une fatigue chronique. Les autres difficultés souvent rencontrées sont une nervosité accrue et des problèmes d’estomac.

Les chercheurs du RISP allemand distinguent pas mal d’explications possibles qui font que l’informaticien doit faire face à une pression plus forte que la normale: rémunération en fonction du rendement, besoin de recyclage et d’auto-apprentissage, mais le fait aussi de travailler sur plusieurs projets souvent exigeants n’arrange rien. Chez les développeurs de logiciels, il existe en outre le problème qu’ils manquent dans de nombreux cas d’une vision globale des processus de métier et n’ont à traiter que ‘leur’ partie software. Cela peut se traduire par une pression supplémentaire, parce qu’un développeur de logiciels doit continuellement se demander si cette partie sera bien adaptée à l’objectif global poursuivi par l’entreprise. Si vous parlez l’allemand, vous pouvez découvrir [ici] tous les résultats de l’étude.

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