Les extensions .dhl, .lidl, .sfr et .boston aussi gérées par des Belges

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

OpenRegistry, la société luxembourgeoise des responsables de la petite entreprise louvaniste de services internet Sensirius, gèrera également les extensions internet pour l’opérateur français SFR (.sfr), la ville américaine de Boston (.boston), le discounter allemand Lidl (.lidl) et la Deutsche Post (notamment .dhl).

OpenRegistry, la société luxembourgeoise des responsables de la petite entreprise louvaniste de services internet Sensirius, gèrera également les extensions internet pour l’opérateur français SFR (.sfr), la ville américaine de Boston (.boston), le discounter allemand Lidl (.lidl) et la Deutsche Post (notamment .dhl).

Précédemment, l’on avait déjà appris que l’équipe de Jan Jansen, Hans Seeuws et Geert Debyser allait administrer les suffixes internet notamment de l’opérateur télécom KPN (.kpn), de l’agence de consultance Deloitte (.deloitte) et du conseiller financier coté au Nasdaq LPL Financial (.lpl). Le superviseur routier allemand Adac (.adac) figure également dans son portefeuille, de même que le fournisseur de services internet portugais Sapo (.sapo).

En tout, OpenRegistry a réussi à s’attirer 15 clients possédant conjointement plus de 20 extensions. Ce ne sont pas uniquement des marques, mais aussi deux suffixes génériques, ainsi que les villes de Boston et de Gand. Pour .gent, OpenRegistry collaborera avec Combell, alors que dans le cas de Boston, c’est – étonnamment – l’entreprise de médias The Boston Globe qui sera le partenaire.

En 2011 déjà, OpenRegistry avait décroché le contrat pour la gestion de l’extension .sx de l’île de Sint-Maarten. Bientôt, la petite entreprise y ajoutera donc toute une série de nouveaux suffixes. Pour vous donner une idée de ce que cela va représenter, le chiffre d’affaires annuel des 15 clients en question atteint pas moins de 150 milliards d’euros.

Un fournisseur ‘backend’ technique tel OpenRegistry s’occupe de deux choses. Il fournit d’une part le software et le hardware qui font en sorte que les clients puissent enregistrer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 de nouvelles adresses internet sous leur propre extension, et il veille d’autre part à ce que ces adresses soient immédiatement disponibles sur internet.

Tous les candidats à une nouvelle extension internet doivent satisfaire aux normes établies par le régulateur, l’Icann. Ces normes sont si sévères que 9 candidats intéressés sur 10 choisissent de sous-traiter la gestion technique de leur extension. Le prix pour la gestion de 1.000 à 5.000 noms de domaine s’établit à quelque 50.000 euros par an.

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