Les enchères 4G britanniques ne rapportent ‘que’ 2,7 milliards d’euros

La mise aux enchères des permis pour le nouveau réseau 4G en Grande-Bretagne a rapporté 2,34 milliards de livres (2,69 milliards d’euros). C’est moins que les 3,5 milliards de livres espérés par le gouvernement britannique.

En tout, cinq fournisseurs sont parties prenantes du montant atteint. Vodafone prend la majeure partie à son compte, puisque l’entreprise y contribuera pour plus de 790 millions de livres. Pour sa part, Everything Everywhere (EE) – l’association de collaboration entre T-Mobile et Orange – versera quasiment 590 millions de livres.

O2 – propriété de l’espagnole Telefónica – (550 millions de livres), Hutchison (225 millions de livres) et British Telecom (plus de 185 millions de livres) fourniront le reste du montant. Les fournisseurs MLL Telecom et HKT n’ont pas été retenus.

Ofcom s’attend à ce que les premiers fournisseurs puissent proposer le réseau 4G à leurs clients d’ici six mois. Entre-temps, l’on a déjà exploré en Grande-Bretagne les possibilités de la 5G.
Fin de l’année dernière, les enchères 4G aux Pays-Bas avaient rapporté 3,8 milliards d’euros, mais à l’époque, l’on avait aussi mis aux enchères d’anciennes fréquences GSM complémentaires. En novembre de l’an dernier, les enchères des fréquences 4G en Belgique avaient rapporté 77,8 millions d’euros.

La 4G en Belgique Belgacom assure actuellement une couverture 4G dans neuf villes et communes belges, dont Anvers, Gand, Louvain et Hasselt, alors que Mobistar effectue des tests 4G à Anvers et au Grand Duché de Luxembourg.

A Bruxelles, où il existe encore un problème avec la norme de rayonnement des antennes GSM, la ministre de l’environnement Evelyne Huytebroeck a déposé une proposition sur la table qui devrait permettre de déployer un réseau 4G. La proposition consiste à faire coexister les réseaux 4G, 2G et 3G. Huytebroeck entend ainsi rester fidèle à la norme des 3 volts/mètre pour tous les réseaux.

C’est cependant insuffisant, selon la chef de fraction Open VLD Els Ampe et selon le parlementaire bruxellois Paul De Ridder (N-VA). Ampe estime que la proposition offrira une solution temporaire pour la 4G, mais pas aux problèmes 2G et 3G existants et futurs. Il faut une ‘solution durable’, selon Ampe. Pour De Ridder, Huytebroeck ne tient pas compte non plus des projets d’avenir relatifs au réseau 5G. Tous deux sont partisans d’une concertation urgente avec les opérateurs télécoms. (Belga/MI/JS)

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