“Les CIO misent sur de la technologie désuète”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

47 pour cent du matériel IT utilisé dans les entreprises est encore et toujours en fin de vie. Le fait de prolonger l’usure de ce matériel constitue un grand risque, selon l’intégrateur de réseaux Dimension Data. Dimension Data a collecté ses données sur la base de 270 ‘technology lifecycle assessments’ (TLM) que le groupe a lui-même exécutés au niveau mondial en 2010 dans des entreprises de différentes tailles et dans différents secteurs. Le TLM couvre l’examen et le degré d’adéquation du réseau d’entreprise par rapport à ce qu’on lui demande, mais aussi les risques potentiels pour la sécurité et l’état de ‘fin de vie’ du matériel présent.

47 pour cent du matériel IT utilisé dans les entreprises est encore et toujours en fin de vie. Le fait de prolonger l’usure de ce matériel constitue un grand risque, selon l’intégrateur de réseaux Dimension Data.

Dimension Data a collecté ses données sur la base de 270 ‘technology lifecycle assessments’ (TLM) que le groupe a lui-même exécutés au niveau mondial en 2010 dans des entreprises de différentes tailles et dans différents secteurs. Le TLM couvre l’examen et le degré d’adéquation du réseau d’entreprise par rapport à ce qu’on lui demande, mais aussi les risques potentiels pour la sécurité et l’état de ‘fin de vie’ du matériel présent.

La bonne nouvelle, c’est que le pourcentage du matériel qui a dépassé le ‘last-day-of-support’ (LDoS), a nettement régressé pour passer de 31 pour cent en 2009 à 9 pour cent en 2010. Il n’empêche que la quantité de technologies dépassées reste grande. La portion du matériel en fin de vie est encore et toujours de 47 pour cent.

“Cela peut signifier que toujours plus d’organisations choisissent de ne remplacer leur matériel que quand il atteint vraiment le bout de son cycle de vie”, déclare-t-on chez Didata. “Certaines organisations estiment tirer avantage de l’usure de leurs moyens d’exploitation, pour autant que les économies fassent bonne mesure par rapport aux risques encourus. Reste à savoir si elles ont conscience qu’elle compromettent ainsi potentiellement leur continuité.”

Le recul du pourcentage de matériel qui a excédé le LDoS, peut, selon Didata, s’expliquer par le fait que les clients ont une meilleures vision de leurs actifs réseautiques et ne renouvellent leur équipement que là où le risque est le plus grand.

Didata lance une mise en garde: “Si les organisations sont aux prises avec de l’équipement crucial qui a déjà dépassé son ‘end-of-software maintenance’, elles n’auront assurément plus accès aux derniers correctifs (patches) de sécurité. Et si elles n’appliquent pas ces correctifs, elles enfreignent directement divers accords standard, tels le PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard). La porte est alors ouverte non seulement aux atteintes sur le plan de la sécurité, mais aussi généralement aux procès, demandes d’indemnisation et perte de réputation qui s’ensuivent.”

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