Les catastrophes naturelles paralysent les télécoms

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le premier rapport Enisa sur les problèmes des réseaux de communication pointe du doigt les coupures de courant et le caractère de longue durée des problèmes réseautiques à la suite de catastrophes naturelles.

Le premier rapport Enisa sur les problèmes des réseaux de communication pointe du doigt les coupures de courant et le caractère de longue durée des problèmes réseautiques à la suite de catastrophes naturelles.

La structure européenne de communication électronique qui est entrée en vigueur en mai 2011, prévoit dans l’article 13a l’obligation pour les autorités télécoms nationales et pour les fournisseurs de services de communication publics de garantir ‘la sécurité et l’intégrité’ de ces réseaux et services. Les fournisseurs de ce genre de services doivent à cette fin prendre les mesures qui s’imposent et prévenir les autorités nationales en cas de problème (et éventuellement les pays voisins pour des incidents transfrontaliers). Chaque pays doit ensuite fournir aussi un rapport annuel sur les problèmes survenus à l’agence européenne de sécurisation des informations et des réseaux Enisa.

Enisa elle-même a sorti pour la première fois un rapport sur base des rapports nationaux relatifs à 2011.

Alimentation en courant et catastrophes naturelles De cet aperçu des ‘Annual Incident Reports 2011’, il apparaît que la plupart des incidents sont dus à des perturbations dans le trafic télécom mobile (voix et données), en l’occurrence 60 pour cent des cas. Ces incidents touchent de très grands nombres d’utilisateurs (environ 300.000).

Tout en haut de la liste des causes, l’on trouve des problèmes de matériel/logiciels, suivis par les coupures de courant et les bris de câbles. Ceci vaut tout autant pour les problèmes dans les réseaux mobiles que dans ceux avec câblage fixe. Le rapport Enisa insiste notamment sur ‘la dépendance des services télécoms mobiles de l’alimentation en courant externe’. Les stations de base ne disposent souvent que de 4 à 8 heures d’alimentation électrique à partir d’accus, ce qui s’avère nettement insuffisant en cas de coupure de courant de longue durée et à grande échelle. Les catastrophes naturelles comme les tempêtes jouent également un grand rôle au niveau des problèmes télécoms de longue durée, parce que la restauration de l’alimentation électrique dure souvent longtemps. Enisa mentionne ainsi que des perturbations de 24 heures à deux semaines touchant jusqu’à un million d’utilisateurs ont été rapportées.

Une lecture intéressante à propos de tout ceci est proposée par deux documents Enisa, respectivement ‘Technical guideline on reporting incidents‘ et ‘Technical guideline for minimum security measures’.

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