Les Balkans passent du papier au m-gouvernement

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Si cela ne dépendait que du projet de recherche SWEB, les pays des Balkans occidentaux qui ne font pas encore partie de l’UE, pourraient migrer aussitôt de l’ère du papier à celle du m-gouvernement. Dans ces pays, il n’y a pas assez de dispositifs réseautiques fixes que pour permettre une bonne pénétration de l’internet et donc des applications e-gouvernementales.

Si cela ne dépendait que du projet de recherche SWEB, les pays des Balkans occidentaux qui ne font pas encore partie de l’UE, pourraient migrer aussitôt de l’ère du papier à celle du m-gouvernement. Dans ces pays, il n’y a pas assez de dispositifs réseautiques fixes que pour permettre une bonne pénétration de l’internet et donc des applications e-gouvernementales.

Le [projet SWEB] financé par l’UE a développé un logiciel, grâce auquel les citoyens et les autorités locales n’ont pas besoin ni d’un ordinateur ni d’une connexion internet normale pour échanger des documents officiels. Ce logiciel est conçu pour échanger des documents de manière sécurisée entre différents pays et citoyens via un téléphone mobile.

Le logiciel prototype transforme chaque téléphone intelligent (‘smartphone’) ou simple GSM en un moyen d’échange de documents officiels avec des informations privées. De simples documents peuvent être rapidement envoyés à partir du moment où un réseau mobile est disponible, sans qu’une connexion permanente ne soit nécessaire. Ce faisant, le prix de la connexion reste très limité, ce qui n’est pas négligeable dans des pays assez pauvres.

Pour le projet pilote, des serveurs intégrant le logiciel ont été installés dans des communes en Italie, Albanie, Macédoine et Serbie. Pendant trois mois, 160 citoyens ont utilisé l’application. Ils avaient le choix entre deux services. Le premier servait à échanger une attestation de résidence. Et l’autre permettait aux utilisateurs, surtout de petites entreprises, d’échanger des factures électroniques.

L’une des possibilités pourrait être que des citoyens albanais par exemple qui séjournent dans une ville d’Europe occidentale, demandent au moyen de leur téléphone mobile une attestation de résidence dans leur ville d’origine. Le fonctionnaire de cette ville pourra alors signer et envoyer ledit document, afin que la personne concernée puisse le remettre aux services de leur nouveau lieu d’habitation.

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