Les autorités belges ont déjà contrôlé 169 profils Facebook en 2013

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Cette année, les autorités belges ont demandé à 150 reprises déjà à Facebook des informations sur des utilisateurs. En tout, les pouvoirs publics belges suivraient 169 utilisateurs de Facebook.

Au cours des six premiers mois de cette année, Facebook a déjà reçu 150 demandes de renseignements sur des utilisateurs de la part des autorités belges. Ces demandes concernaient 169 profils d’utilisateurs en Belgique. Voilà ce que mentionne le site social dans son premier “Global Government Requests Report”, un rapport qui se veut transparent quant au nombre de demandes émanant d’autorités nationales en vue d’obtenir des données d’utilisateurs.

Dans septante pour cent des cas, Facebook a accepté positivement, du moins en partie, les requêtes des autorités. “Nous soumettons très minutieusement chaque demande à la législation en vigueur et à nos conditions et attendons pour chaque requête un descriptif étoffé du fondement légal et factuel”, affirme-t-on chez Facebook. “Si nous sommes contraints de répondre à une requête, nous ne communiquons souvent que des informations les plus basiques, comme le nom.”

Nombre élevé de demandes belges Par ailleurs, le nombre de demandes émanant des autorités belges est étonnamment élevé en comparaison par exemple avec les Pays-Bas qui, au cours des six premiers mois de l’année, n’ont adressé que onze requêtes à Facebook.

Le pays qui a effectué le plus de demandes à Facebook, ce sont les Etats-Unis (11.000 à 12.000), suivis par l’Inde (3.245) et la Grande-Bretagne (1.975). En tout, le rapport mentionne 71 pays qui ont adressé ensemble plus de 25.000 requêtes concernant quelque 38.000 comptes.

Scandale PRISM Ce premier rapport de Facebook sur le nombre de demandes d’autorités fait suite au scandale PRISM révélé par le dénonciateur américain Edward Snowden. Selon ses informations, le service de renseignements américain NSA dispose d’un accès direct aux serveurs de différents sites web, dont Facebook, et est ainsi à même de contrôler le comportement sur internet d’utilisateurs du monde entier.

Mais le site social dément l’existence d’un lien avec la mention de ces chiffres. “Facebook envisageait précédemment déjà de sortir ce rapport. L’affaire PRISM n’a rien à voir là-dedans”, déclare Damaris Beems, de 7N60 Communicatie, au nom de Facebook.(Belga/MI)

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