Les autorités américaines enquêtent sur une collaboration entre Yahoo et Google

La collaboration prévue en matière de publicité en ligne entre les groupes Yahoo et Google fait toujours davantage l’objet d’une surveillance de la part des instances en charge de la concurrence.

La collaboration prévue en matière de publicité en ligne entre les groupes Yahoo et Google fait toujours davantage l’objet d’une surveillance de la part des instances en charge de la concurrence.

Après le ministère américain de la Justice, c’est à présent au tour du procureur général de la Californie, Jerry Brown, d’enquêter sur cet accord. Les deux entreprises ont en effet leur siège dans cet état américain. Les moteurs de recherche bien connus possèdent conjointement une part de marché de 90 pour cent aux Etats-Unis.

Yahoo avait annoncé la collaboration avec Google en juin, après que Microsoft ait lancé son offre de rachat. Le leader du marché insérera de la publicité sur les sites web de Yahoo aux Etats-Unis et au Canada à partir de fin septembre. Google obtiendrait ainsi la plus forte réponse par annonce. Les entreprises se partageront alors les revenus. Selon les échos dans le secteur, Yahoo pourrait ainsi engranger 800 millions de dollars par an.

Les esprits critiques craignent une atteinte à la libre concurrence sur le marché de la publicité en ligne et, de ce fait, une augmentation des tarifs publicitaires. La semaine dernière, l’Association of National Advertisers a déjà exprimé son opinion dans un courrier adressé au ministre américain de la Justice. Cette organisation compte parmi ses membres la chaîne commerciale Wal-Mart et le constructeur automobile General Motors notamment.

Le ministère de la Justice a chargé l’un des experts les plus connus en matière de cartels d’examiner cette affaire, selon The Wall Street Journal. Dans les années septante, à l’époque du président Jimmy Carter, Sanford Litvack dirigeait en effet l’instance de contrôle de la concurrence au ministère de la Justice. Et le journal d’ajouter ne pas encore savoir très bien si Litvack va uniquement se pencher sur l’accord conclu entre Google et Yahoo. Il n’y a non plus aucune indication donnant à penser que le ministère de la Justice interviendra réellement.

Source: Belga

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