Le starter Transfeo défie le leader du marché des terminaux de paiement

Yves Lalieu de Transfeo © Belga

Dans quasiment chaque magasin, l’on trouve à côté de la caisse un terminal de paiement de Wordline. “Migrer vers un autre acteur pourrait permettre au commerçant d’économiser entre 10 et 20 pour cent”, assure Yves Lalieu de Transfeo.

“Worldline (ex-Atos, ndlr) est encore et toujours le numéro un du marché des terminaux de paiement, mais il existe encore au minimum dix autres acteurs capables de proposer une alternative. Choisi un autre fournisseur peut fournir au négociant une économie de 10 à 20 pour cent”, prétend Yves Lalieu. Ce dernier a travaillé précédemment chez Mastercard et a récemment créé Transfeo, un cabinet-conseil en solutions de paiement. “Il n’y a guère de commerçants qui s’y connaissent dans cette matière. J’entends prodiguer des conseils neutres. Je ne suis lié à aucune société. Du reste, il n’y a pas que les économies dont je tiens compte. La vitesse des transactions par exemple joue aussi un rôle.”

Selon Lalieu, le secteur va connaître un énorme bouleversement au cours des prochaines années suite à l’arrivée des paiements sans contact, à la transformation progressive des appareils et au remplacement des machines Bancontact en 2017. “C’est le moment idéal pour les commerçants de réfléchir à leurs solutions de paiement.”

Transfeo propose trois services: il fournit un service de base aux petites entreprises comptant cinq terminaux de paiement maximum (190 euros), il sollicite des offres pour les entreprises moyennes (sa rétribution correspond alors à un pourcentage de l’économie réalisée) et il propose de la consultance à la mesure des grandes sociétés. Transfeo vient tout juste de démarrer, mais selon son fondateur, ses services sont d’ores et déjà assez convoités. Par prudence, il ne souhaite cependant pas citer un montant de chiffre d’affaires attendu.

Mélanie Geelkens / Trends-Tendances

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