Le SP.A insiste sur le partage de WiFi

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Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Partager (en partie) son réseau sans fil avec tout un chacun, c’est là une façon de réduire la fracture numérique, déclare-t-on du côté du parti socialiste flamand, le S.PA.

Partager (en partie) son réseau sans fil avec tout un chacun, c’est là une façon de réduire la fracture numérique, déclare-t-on du côté du parti socialiste flamand, le S.PA.

La parlementaire européenne et membre du conseil communal de la ville d’Anvers, Kathleen Van Brempt (SP.A), lance en tout cas l’idée dans le journal De Standaard. Le partage de WiFi implique qu’on fasse émettre deux signaux par la connexion internet sans fil, un interne et l’autre externe. Le signal interne symbolise le réseau personnel sécurisé, alors que le signal externe signifie que ce dernier est accessible à tout le monde. Cela permettrait alors à tout un chacun en rue de surfer gratuitement sur le web, ce qui ne pourrait que profiter à la réduction de la fracture numérique, selon Van Brempt.

“Les services urbains, magasins, restaurants, cafés, mais aussi les particuliers pourront ainsi partager leur réseau sans fil avec leur voisinage”, déclare-t-elle dans De Standaard. Ce serait là une réponse aux bornes d’accès (hotspots) de Belgacom et Telenet qui, selon Van Brempt, sont aujourd’hui coûteuses et peu accessibles.

La politicienne du SP.A souhaite que la ville d’Anvers lance à ce propos un projet pilote. Une initiative comme Fon par exemple, soutenue notamment par Google, Skype et BT, prône déjà le partage de WiFi, mais elle est encore trop peu connue dans nos contrées.

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