Uber, un service de taxis qui permet de réserver une voiture avec chauffeur particulier au moyen du smartphone, diminue ses prix de 20 pour cent à Bruxelles. La course reviendra désormais à 9 euros en moyenne.
“Cette diminution de prix bénéficiera aux passagers comme aux chauffeurs: les passagers se rendront à moindre coût à leur destination, alors qu’il y aura plus de travail pour les conducteurs en raison d’une demande de courses en hausse”, explique Filip Nuytemans, manager belge d’Uber, dans le journal De Morgen. “Ce recul des prix nous rapprochera aussi davantage d’une ville où la possession d’une voiture ne sera plus nécessaire”, ajoute encore Nuytemans.
Protestation
Uber a été lancé en février à Bruxelles, certes dans une version ‘allégée’ baptisée UberPOP pour pouvoir répondre au règlement bruxellois.
Il n’empêche que cette arrivée a provoqué un véritable tollé à l’encontre d’Uber. Les chauffeurs de taxi bruxellois et la ministre bruxelloise du Transport de l’époque Brigitte Grouwels (CD&V) estimaient en effet que le service contrevenait au règlement en vigueur pour les taxis.
Grouwels fit confisquer les voitures d’Uber et menaça de faire cesser le service à Bruxelles par le biais d’astreintes.
Dans d’autres pays, Uber n’a pas non plus la vie facile: un juge vient ainsi d’interdire le service dans toute l’Allemagne. Mais Uber tient bon: l’entreprise a récemment encore complété son trésor de guerre d’un milliard d’euros environ pour précisément gagner ce genre de litiges juridiques. Ici, vous en saurez plus sur les ambitions démesurées d’Uber.
