Le service de renseignements britannique à la base du piratage Belgacom

© James Bond © DR

L’intrusion au sein de la filiale Bics de Belgacom n’est pas à mettre au compte de la NSA, mais à celui du service britannique GCHQ, selon le magazine allemand Der Spiegel sur base de documents d’Edward Snowden.

L’intrusion au sein de la filiale Bics de Belgacom n’est pas à mettre au compte de la NSA, mais à celui du service britannique GCHQ, selon le magazine allemand Der Spiegel sur base de documents d’Edward Snowden.

Le magazine a pu consulter des dias dénommées ‘Operation socialist’, par lesquelles le service secret britannique devait apprendre à mieux connaître l’infrastructure de l’entreprise télécom belge. La date de la présentation n’est pas connue.

La technologie de recherche utilisée pour l’attaque a cependant bien été développée par la NSA américaine. En outre, les services secrets des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d’Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande collaborent étroitement. Cette alliance est du reste connue sous l’appellation Five Eyes.

La NSA était citée dès le début comme auteur possible de l’acte de cyber-espionnage chez Belgacom et ce, même si cela n’a encore jamais été confirmé officiellement. Selon le parquet, il est quasiment certain qu’il s’agit bien d’une attaque exécutée par un gouvernement.

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