Le ‘Sequoia’ américain, l’ordinateur le plus rapide au monde

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Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le superordinateur Sequoia du Lawrence Livermore National Laboratory près de San José est le plus rapide au monde. Pour la première fois depuis novembre 2009, un superordinateur américain se classe de nouveau en tête du 39ème Top 500 des ordinateurs les plus véloces. Sequoia, un système IBM BlueGene/Q, atteint 16 péta-flops par seconde (16.000 trillions de calculs à la seconde) avec 1.572.864 coeurs. Ou comme l’indique IBM pour mettre cette vitesse en perspective: donnez à 84 milliards de personnes une calculette et demandez-leur d’effectuer des calculs pendant 50 ans et vous arriverez à ce que réalise le superordinateur Sequoia en un seul jour. Le Sequoia est aussi l’un des systèmes les plus efficients en consommation d’énergie du Top 500.

Le superordinateur Sequoia du Lawrence Livermore National Laboratory près de San José est le plus rapide au monde. Pour la première fois depuis novembre 2009, un superordinateur américain se classe de nouveau en tête du 39ème Top 500 des ordinateurs les plus véloces.

Sequoia, un système IBM BlueGene/Q, atteint 16 péta-flops par seconde (16.000 trillions de calculs à la seconde) avec 1.572.864 coeurs. Ou comme l’indique IBM pour mettre cette vitesse en perspective: donnez à 84 milliards de personnes une calculette et demandez-leur d’effectuer des calculs pendant 50 ans et vous arriverez à ce que réalise le superordinateur Sequoia en un seul jour. Le Sequoia est aussi l’un des systèmes les plus efficients en consommation d’énergie du Top 500.

Grâce à cette vitesse, le superordinateur Sequoia détrône le ‘K Computer’ japonais de Fujitsu de la première place. Ce dernier rétrograde donc au deuxième rang avec 10,51 péta-flops par seconde avec 705.024 coeurs SPARC64. La troisième position est également occupée par un ordinateur IBM BlueGene/Q, le Mira de l’Argonne National Laboratory en Illinois. Il atteint, lui, 8,15 péta-flops par seconde avec 786.432 coeurs.

L’Europe est également présente dans ce Top 500, puisque la quatrième place est occupée par le SuperMUC, un système IBM iDataplex qui vient d’être installé dans le Leibniz Rechenzentrum en Allemagne. Grâce à son système de refroidissement par eau, le SuperMUC consomme 40 pour cent d’énergie en moins qu’un modèle comparable refroidi par air.

L’on trouve encore d’autres superordinateurs européens dans le top 10, à savoir le Fermi (IBM BlueGene/Q) à Cineca, Bologne (7ème position), le JuQUEEN (IBM BlueGene/Q) dans le Forschungszentrum de Juelich (8ème position) et le Curie thin nodes (Bull) de l’agence atomique française CEA (9ème position). Pour sa part, la Chine est présente aux places 5 et 10.

IBM représente 42,6 pour cent des superordinateurs du Top 500, suivi par HP avec 27,6 pour cent. A belle distance, l’on trouve ensuite Cray, Appro, SGI et Bull. L’Amérique possède un peu plus de la moitié (253) des 500 systèmes les plus rapides au monde. L’Asie en compte 121, et l’Europe 107.

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