Le rachat record du géant télécom canadien a du plomb dans l’aile

La reprise record annoncée l’an dernier du groupe télécom canadien Bell Canada (BCE) est en danger. Les acheteurs, un groupe d’investisseurs privés, sont en effet en bisbille avec les banques qui vont financer la reprise. Conséquence de la crise du crédit: les banques exigent en effet des conditions plus strictes pour accorder des prêts.

La reprise record annoncée l’an dernier du groupe télécom canadien Bell Canada (BCE) est en danger. Les acheteurs, un groupe d’investisseurs privés, sont en effet en bisbille avec les banques qui vont financer la reprise. Conséquence de la crise du crédit: les banques exigent en effet des conditions plus strictes pour accorder des prêts.

Il faut dire que le montant du rachat n’est pas piqué des vers: 52 milliards de dollars canadiens, soit quelque 33 milliards d’euros. Cette somme serait payée pour 34 milliards de dollars par un prêt. Il s’agit ainsi d’un des rachats les plus onéreux jamais effectués par des acteurs privés.

Les banques qui financent la reprise, sont entre autres Citigroup et Deutsche Bank. Elles veulent obtenir des acheteurs de meilleures conditions, comme un taux d’intérêt plus élevé ou des conditions de prêt plus strictes. A cause de la crise du crédit, les banques n’accordent en effet plus aussi aisément des prêts.

Cela fait plus de 100 ans que BCE est active et dispose de vastes réseaux à la fois fixe et mobile au Canada. Les acheteurs sont l’Ontario Teachers’ Pension Plan et le groupe privé Providence. La loi canadienne prévoit que des étrangers ne peuvent contrôler de groupe télécom national.

Source: Belga

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