Le rachat d’Osiatis impacte Econocom dans les deux sens

Au cours du semestre écoulé, Econocom a enregistré tout juste un peu moins d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Cela tient partiellement à l’intégration d’Osiatis, même si ce rachat pèse dans les deux sens sur les résultats.

Au cours du semestre écoulé, Econocom a enregistré tout juste un peu moins d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Cela tient partiellement à l’intégration d’Osiatis, même si ce rachat pèse dans les deux sens sur les résultats. Le chiffre d’affaires semestriel 2014 de 972 millions d’euros contre 792 millions l’an dernier (+23% sur une base annuelle), Econocom l’attribue à l’intégration d’Osiatis rachetée en septembre 2013, mais aussi à sa “formidable dynamique commerciale” au deuxième trimestre de cette année. Le résultat d’exploitation a crû de 31% à 31 millions d’euros. Mais sur une base comparable (comprenez: sans le rachat), le bénéfice net chuterait de 19 pour cent.

Si l’on scinde par secteurs, le chiffre d’affaires de la partie ‘Gestion technologique et Financing’ a progressé au premier semestre à 491 millions d’euros. Celui de la partie ‘Produits et Solutions’ a, lui, grimpé de 7,1 pour cent à 167 millions d’euros. Econocom attribue cette dernière croissance aux excellents résultats de l’Internet of Things dans les secteurs de l’enseignement et de la vente au détail.

La partie ‘Services’ est, elle, dominée par l’intégration d’Osiatis et a réalisé un chiffre d’affaires de 314 millions d’euros, en recul de 4,6 pour cent sur une base annuelle. Econocom l’impute à une stratégie business plus sélective à cause du rachat. L’intégration et la recherche de synergies ont subi aussi un retard de trois mois par rapport aux précédentes prévisions de l’entreprise.

Pour l’ensemble de l’année 2014, le fournisseur de services IT table sur un chiffre d’affaires supérieur à deux milliards d’euros et sur un bénéfice net de cent millions d’euros.

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