Le piratage logiciel en Belgique: quasiment constant

28 pour cent des programmes tournant sur les PC belges sont illégaux. Cela représente un recul d’à peine 1 pour cent par rapport à l’an dernier. Au niveau mondial, les choses ne bougent guère non plus.

Une régression du piratage logiciel d’1 pour cent, voilà une tendance qu’on peut qualifier de “constante”. L’association des éditeurs de logiciels, la Business Software Alliance (BSA), estime cependant que ce recul est une performance: “En dessous de 30 pour cent, il est difficile d’encore réaliser un diminution. Grâce aux campagnes d’information à destination des PME, cela a néanmoins été possible en Belgique.” Il n’en reste pas moins que le secteur du logiciel belge perd annuellement encore 257 millions de dollars à cause du piratage. Ces chiffres proviennent d’une enquête internationale effectuée par le cabinet d’études IDC à la demande de la BSA.Dans le monde, les pertes ont crû à 34 milliards de dollars, alors que le marché des logiciels a progressé de 7 pour cent. La quantité de logiciels illégaux demeure également constante au niveau international (à quelque 35 pour cent). L’Europe occidentale a même enregistré une légère hausse (+1 pour cent). Le point positif, c’est le recul noté sur les marchés émergents que sont l’Inde, la Chine et la Russie.La BSA répète une fois encore à cet égard ses précédentes réflexions: “Si la Belgique parvenait à faire reculer le taux de piratage à 19% d’ici 2009, le chiffre d’affaires de son secteur IT pourrait attendre pratiquement 13 milliards de dollars à cette même date, et son économie croîtrait de 2,6 milliards de dollars. Quasiment 4.000 nouveaux emplois seraient créés, et le chiffre d’affaires du secteur local augmenterait de plus de 2 milliards de dollars. Un recul du piratage fournirait aussi 844 millions de dollars de rentrées fiscales supplémentaires.”

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