Le piratage chez Belgacom, plus vaste et complexe qu’imaginé

Pieterjan Van Leemputten

Le maliciel découvert au sein de BICS, filiale de Belgacom, s’avère plus difficile à éliminer que prévu.

Le maliciel découvert au sein de BICS, filiale de Belgacom, s’avère plus difficile à éliminer que prévu.

Des sources du journal De Tijd indiquent que Belgacom ne parvient pas à se défaire des restes du logiciel d’espionnage. La contamination est nettement plus étendue et plus embarrassante qu’imaginé. Des experts ne faisant pas partie de Belgacom ont même été appelés à la rescousse.

Il s’agit uniquement de routeurs de la filiale BICS et non pas de Belgacom même. L’opérateur a entre-temps mieux équipé ses systèmes, mais la réparation des dommages après le piratage s’avère nettement plus malaisée et plus longue qu’attendu.

Update 11H30 Belgacom dément le fait que la réparation des systèmes prenne plus de temps que prévu. “Nous avons toujours dit que c’était complexe, mais il est inexact d’affirmer que nous n’arrivons pas à régler le problème”, déclare le porte-parole Jan Margot.

L’entreprise ajoute que depuis l’annonce du 16 septembre, elle exerce une surveillance accrue et qu’elle n’a plus découvert la moindre nouvelle infection. Un plan d’action a également été mis en oeuvre pour éliminer les suites du piratage. L’on a ainsi détecté la présence d’un malware sur un seul routeur Cisco, mais ensuite, tous les autres routeurs ont aussi été contrôlés. “Cela demande du temps, mais tout se passe comme prévu”, affirme Margot. Les routeurs de Belgacom même ont entre-temps été également contrôlés. L’on n’y a cependant détecté aucune trace de contamination. L’entreprise est donc encore et toujours occupée à effectuer les réparations, mais prend conscience que le travail s’avère plus long ou plus ardu que prévu initialement.

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