Le personnel du CIRB fortement sous pression

Le fournisseur de services de la Région bruxelloise, le CIRB, licencierait du personnel. L’organisation y serait amenée en raison du passage à une nouvelle structure appelée ‘Iristeam’.

Le CIRB est un parastatal de la Région bruxelloise jouissant du statut A (à l’instar d’un ministère) susceptible de recevoir des différents services communautaires et des autorités régionales des missions ou des mandats en vue d’exécuter ou d’accompagner des tâches informatiques. Le CIRB est aussi le partenaire de la Région bruxelloise pour Irisnet, un réseau alternatif de téléphonie/données qui est exploité entre autres par Telindus, Mobistar et France Telecom.Il y a quelques mois, le CIRB a été nommé par une décision du gouvernement bruxellois comme l’instance responsable qui se chargerait de l’ensemble de l’informatique de la principale unité administrative de la Région, le Ministère. Les informaticiens seraient repris, après avoir subi une série de tests, par une nouvelle institution bénéficiant d’un statut à part: Iristeam.Pour faire passer cette décision auprès des différents syndicats, la direction avait fait en son temps un certain nombre de promesses. Le personnel ne devait se faire aucun souci: les tests ne seraient qu’une formalité et dans les cas exceptionnels, les personnes disposeraient de 2 ans pour se recycler. Le personnel s’est donc soumis aux tests avec un certain optimisme.L’organigramme et les tests ont été élaborés par Capgemini et l’organisation CIPM. Il s’agissait en l’occurrence de plusieurs tests psychologiques généraux et d’un jeu de rôles. Pour l’instant, les plus de 100 informaticiens du CIRB (actifs ou non dans différentes autres institutions) reçoivent les résultats de ces tests et la décision de la direction.Le personnel du CIRB est actuellement dans tous ses états car contrairement à toutes les promesses faites, un certain nombre de programmeurs, de managers ICT et de chefs de service seraient remerciés. Il est possible que des actions syndicales soient encore entreprises cette semaine. Voilà qui pourrait entraîner de graves conséquences pour la Région, étant donné que toutes les factures doivent être envoyées et traitées avant le 31 décembre.Il se murmure que 40 pour cent du personnel du CIRB pourraient se retrouver sur le carreau ou bénéficier d’une seconde chance dans les 2 ans. Même si la direction du CIRB admet qu’il faudra procéder à une gestion des changements assez poussée dans l’optique de la nouvelle structure (Iristeam), elle dément que des licenciements soient tombés ou tomberont. “Au contraire, nous sommes en train de recruter activement”, nous indique une porte-parole. Pourtant, des sources fiables nous ont confirmé qu’une grande incertitude plane encore et toujours sur la position d’un nombre non négligeable de membres du personnel.En outre, une partie du personnel se pose des questions sur la position de Capgemini qui a signé un contrat cadre avec le CIRB prévoyant l’exécution de travaux ICT, dont des tâches de programmation. Cette entreprise a dû alors soudainement co-décider quels programmeurs pouvaient rester à leur poste.

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