Le Pentagone accroît la sécurisation des réseaux de la Défense

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Suite aux dévoilements sur le site de dénonciation Wikileaks, le Pentagone déclare vouloir augmenter la sécurité de ses réseaux. Hier soir, par le biais de journaux internationaux aussi connus qu’El Pais, Le Monde, der Spiegel, le Guardian et le New York Times, Wikileaks a publié 250.000 documents diplomatiques confidentiels américains. Cette publication avait été annoncée, et les Etats-Unis ont tenté tout ce qui était possible pour l’en empêcher. “Si n’importe lequel des documents que vous prétendez vouloir publier, a été obtenu par l’intermédiaire de responsables gouvernementaux ou de qui que ce soit d’autre, sans autorisation, il s’agit d’une atteinte à la législation américaine. Cette publication éventuelle pourrait aussi avoir de sérieuses conséquences”, a indiqué Harold Koh, conseiller juridique auprès du ministre américain des affaires étrangères, dans un courrier adressé au créateur du site, Julian Assange, et à son avocat. “Cette violation de la loi se poursuivra pendant tout le temps où Wikileaks aura ces documents en sa possession.”

Suite aux dévoilements sur le site de dénonciation Wikileaks, le Pentagone déclare vouloir augmenter la sécurité de ses réseaux.

Hier soir, par le biais de journaux internationaux aussi connus qu’El Pais, Le Monde, der Spiegel, le Guardian et le New York Times, Wikileaks a publié 250.000 documents diplomatiques confidentiels américains. Cette publication avait été annoncée, et les Etats-Unis ont tenté tout ce qui était possible pour l’en empêcher.

“Si n’importe lequel des documents que vous prétendez vouloir publier, a été obtenu par l’intermédiaire de responsables gouvernementaux ou de qui que ce soit d’autre, sans autorisation, il s’agit d’une atteinte à la législation américaine. Cette publication éventuelle pourrait aussi avoir de sérieuses conséquences”, a indiqué Harold Koh, conseiller juridique auprès du ministre américain des affaires étrangères, dans un courrier adressé au créateur du site, Julian Assange, et à son avocat. “Cette violation de la loi se poursuivra pendant tout le temps où Wikileaks aura ces documents en sa possession.”

Hier soir, Wikileaks n’a pas été par hasard la cible d’une cyber-attaque. Le site a cependant mentionné que des fragments des documents avaient déjà été acheminés aux journaux.

Mesures

Sur le site web du Department of Defense américain, le Pentagone annonce à présent qu’il va intensifier ses mesures de sécurité sur ses propres réseaux. Il y ajoute aussi une explication de la facilité avec laquelle de nombreuses brèches ont pu se manifester.

Selon le Pentagone, le vol de matériel remonte à la période qui a précédé et qui a suivi les attaques terroristes du 11 septembre 2001. A l’époque, une commission avait affirmé que les agences de la défense ne s’échangeaient pas suffisamment d’informations. Or un tel échange aurait pu aider à éviter les attentats en question. Voilà pourquoi l’on prôna alors une plus grande ouverture.

Cette ouverture interne explique, toujours selon le communiqué émanant du Pentagone, la plus grande aisance avec laquelle des informations ont pu être dérobées. En août – le mois au cours duquel de nombreux documents importants ont été volés -, le ministre américain de la défense, Robert M. Gates, a commandité une analyse des échanges d’informations.

C’est de cette analyse que découlent un certain nombre de mesures. Il serait ainsi impossible pour certains systèmes d’enregistrer des données sur des médias amovibles. Des règles et des limites plus strictes sont aussi imposées au transfert d’informations de systèmes sécurisés vers des systèmes non-sécurisés. En outre, la Défense a mis en oeuvre la technologie de contrôle qui est également utilisée notamment par les entreprises de cartes de crédit pour vérifier le trafic des paiements.

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