Le nouveau CIO: mouton à 5 pattes, femme et âgé de 20 ans

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Le chief information officer qui se laisse surtout tenter par la technologie, fait quasiment partie du passé. “D’ici 5 ans, le CIO passera de 20 à 30% de son temps chez les clients”, a expliqué Daniel Lebeau, CIO de GSK, lors du débat de Topmanagement ‘The evolution of the role of the CIO’. L’on n’a par contre assez bizarrement guère évoqué encore une fusion complète de l’IT et du métier. Luq Niazi, global services leader chez IBM, estimait certes que “nous sommes à présent dans une période durant laquelle le CIO pourrait devenir le CEO”, mais Filip Dierckx, COO de BNP Paribas Fortis, avait une toute autre approche: “L’IT est primordiale pour une banque, et le CIO donc faire partie de la direction et pourrait éventuellement devenir CEO, mais ce n’est pas pour tout de suite.”

Le chief information officer qui se laisse surtout tenter par la technologie, fait quasiment partie du passé. “D’ici 5 ans, le CIO passera de 20 à 30% de son temps chez les clients”, a expliqué Daniel Lebeau, CIO de GSK, lors du débat de Topmanagement ‘The evolution of the role of the CIO’.

L’on n’a par contre assez bizarrement guère évoqué encore une fusion complète de l’IT et du métier. Luq Niazi, global services leader chez IBM, estimait certes que “nous sommes à présent dans une période durant laquelle le CIO pourrait devenir le CEO”, mais Filip Dierckx, COO de BNP Paribas Fortis, avait une toute autre approche: “L’IT est primordiale pour une banque, et le CIO donc faire partie de la direction et pourrait éventuellement devenir CEO, mais ce n’est pas pour tout de suite.” Pour le CEO de Mobistar, Jean-Marc Harion, la connaissance technologique est certes importante pour le CIO, mais en même temps, il a quand même récemment rappelé l’ex-responsable marketing de Mobistar en poste chez Orange France.

“Tout en haut de la liste du CEO, l’on trouve aujourd’hui l”affordability de l’IT’. Les ventes doivent croître, et les coûts diminuer”, a expliqué le CIO d’Umicore, Edwin D’Hondt. Et d’indiquer que les fournisseurs ont encore du pain sur la planche: “D’ici 2 ans, nous serons dans le nuage, mais une solution mondiale n’est pas encore tout à fait évidente actuellement.” Daniel Lebeau a pour sa part évoqué le paradoxe entre les économies et l’innovation: “L’on peut continuer à diminuer le spaghetti, mais en fin de compte, il ne reste pas grand-chose pour l’innovation.” Harion n’était pas d’accord: “La créativité nait de la restriction.” Et Lebeau de demander un peu plus tard si le CEO permettra que le CIO puisse parler aussi avec les investisseurs. Ce qui ne serait pas un problème

A propos de l’appel croissant au ‘CIO social’, Paul Danneels, le CIO du VDAB, se montra positif: “Je suis sur Facebook et sur Twitter, mais pas trop. Il faut encore travailler.” Et enfin, à la question de savoir en quelques mots qui sera le CIO de demain, la réponse fut: “Un mouton à 5 pattes, une femme et quelqu’un de 20 ans.” Bref quelqu’un qui, à première vue, ne participait pas au débat de Topmanagement chez Agoria.

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