Le noeud des ordinateurs à voter n’est pas encore tranché

On est toujours dans l’attente d’une décision quant au lancement de nouveaux ordinateurs à voter. Normalement, le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael, devait présenter aujourd’hui une note prévoyant l’introduction d’un nouveau système en 2009, mais le point a été différé.

On est toujours dans l’attente d’une décision quant au lancement de nouveaux ordinateurs à voter. Normalement, le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael, devait présenter aujourd’hui une note prévoyant l’introduction d’un nouveau système en 2009, mais le point a été différé.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal Le Soir et les journaux du groupe Sud Presse. Selon ces quotidiens, le ministre Dewael aurait toutes les peines du monde à convaincre ses collègues de poursuivre le cap pris en 1991, lorsque les premiers ordinateurs à voter avaient été installés.

Avant que la note soit présentée aux partenaires gouvernementaux, elle sera discutée dans le cadre d’une Commission mixte (chambre-sénat) de l’Intérieur, en concertation avec les gouvernements régionaux.

Selon le cabinet du ministre des Finances, Didier Reynders, les Francophones, traditionnellement moins enthousiastes vis-à-vis du vote électronique que les Flamands, veulent éviter “d’acheter un chat dans un sac et d’être mis devant le fait accompli, sans qu’il y ait eu un contrôle parlementaire”.

Dewael propose de prévoir un “meilleur système”, où l’électeur recevra une confirmation écrite de son vote aussitôt après celui-ci. Il pourra ainsi contrôler son opération de vote. Dans l’attente d’un débat, Dewael plaide pour prolonger la vie des ordinateurs existants jusqu’aux élections de 2009.

Lors des dernières élections, 44 pour cent des électeurs avaient pu voter de manière électronique (100 pour cent à Bruxelles, 22 pour cent en Wallonie et 49 pour cent en Flandre).

Source: Belga

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