Le marché européen de la sécurité ressentira à peine la crise du crédit

Aux Etats-Unis surtout, mais de plus en plus aussi en Europe, on parle de gel des investissements IT suite à la crise financière. Mais selon le cabinet d’analystes IDC, le marché européen de la sécurité IT ne devrait guère en pâtir.

Aux Etats-Unis surtout, mais de plus en plus aussi en Europe, on parle de gel des investissements IT suite à la crise financière. Mais selon le cabinet d’analystes IDC, le marché européen de la sécurité IT ne devrait guère en pâtir.

IDC a analysé l’influence de la crise financière sur le marché ouest-européen de la sécurité. Sa conclusion est simple: il y aura à peine un effet négatif. Cette année, le chiffre d’affaires sur le marché de la sécurité devrait atteindre les 12,5 milliards d’euros, en hausse de 17,3 pour cent. Les prochaines années, la croissance restera forte (même si 2008 enregistrera un pic). D’ici 2012, IDC estime que le marché pèsera 21,1 milliards d’euros.

Le cabinet d’analystes déclare que les entreprises en Europe accusent encore du retard sur le plan de la sécurité. Surtout en matière de régulation publique, contrairement aux Etats-Unis, il y a encore du pain sur la planche. Une manoeuvre de rattrapage devrait être réalisée dans les 2-3 prochaines années. Pour IDC, les causes importantes sont l’orientation vers une plus grande utilisation de l’ordinateur portable dans les entreprises et les besoins de sécurité allant de pair, la complexité croissante des menaces, la régulation, le besoin de la protection de la vie privée en matière e-gouvernementale, ainsi que l’importance de la confiance des consommateurs dans l’e-commerce.

Si la crise devait s’avérer plus longue que ce qui est attendu aujourd’hui, les entreprises s’accrocheront même encore plus fermement à leurs données, estime IDC. Les seuls domaines sur le marché de la sécurité qui pourraient connaître un effet possible de la crise du crédit sont ceux de la ‘data leakage prevention’ (DLP) et de la ‘security as a service’, parce que pour ces deux tendances, il existe des alternatives encore plus économiques.

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