Le Japon, domine à nouveau le Top500 des superordinateurs

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le tout nouveau Top500 des superordinateurs place à nouveau le Japon en pole position devant la Chine et les Etats-Unis. Pour la première fois depuis 2004, lorsque le NEC Earth Simulator est tombé de son piédestal, voici que le Japon dispose de nouveau du superordinateur le plus puissant au monde. C’est ce qui ressort du Top500 des superordinateurs qui est sorti à la veille de l’événement ISC consacré au ‘supercomputing’ et organisé à Hambourg en Allemagne. Le top 10 démontre une fois de plus combien le phénomène du supercomputing est international aujourd’hui avec, outre cinq superordinateurs américains, deux chinois (n° 2 et 4), un autre japonais (n° 5) et un français (n° 9).

Le tout nouveau Top500 des superordinateurs place à nouveau le Japon en pole position devant la Chine et les Etats-Unis.

Pour la première fois depuis 2004, lorsque le NEC Earth Simulator est tombé de son piédestal, voici que le Japon dispose de nouveau du superordinateur le plus puissant au monde. C’est ce qui ressort du Top500 des superordinateurs qui est sorti à la veille de l’événement ISC consacré au ‘supercomputing’ et organisé à Hambourg en Allemagne. Le top 10 démontre une fois de plus combien le phénomène du supercomputing est international aujourd’hui avec, outre cinq superordinateurs américains, deux chinois (n° 2 et 4), un autre japonais (n° 5) et un français (n° 9). Ce qui est étonnant, c’est qu’à présent, tous les systèmes du top 10 sont des superordinateurs dotés d’une capacité de calcul exprimée en péta-flop (soit 1015 de calculs à virgule flottante par seconde).

Le gagnant – le K computer du Riken Advanced Institute for Computational Science – offre la capacité sensationnelle de plus de 8 péta-flops, soit plus de trois supérieure à celle du précédent numéro un (aujourd’hui n° 2), le système Tianhe-1A du National Supercomputing Center de Tanjin enChine (d’une capacité de 2,6 péta-flops). Le système nippon a été fourni par Fujitsu et exploite 68.544 processeurs Sparc64 VIIIfx à 8 coeurs, ce qui représente plus de 548.000 coeurs de calcul (quasiment deux fois plus que tout autre système du Top500). Cet ordinateur K est en outre plus puissant que les cinq systèmes suivants ensemble et ce, sans utiliser ni processeurs graphiques, ni accélérateurs. De plus, il serait comparativement l’un des systèmes les plus efficients en énergie, même s’il consomme le plus de courant (9,89 mégawatts).

Les Etats-Unis prennent encore à leur compte plus de moitié des superordinateurs du Top500 avec 256 systèmes (sur 500). L’Europe se classe en deuxième position avec 125 systèmes. L’Asie ferme encore la marche, mais progresse fortement avec 103 systèmes (contre 84 précédemment). Le système ‘le plus faible’ du Top500 atteint 40,1 Tflops (contre 31,1 Tflops dans le classement précédent).

La Belgique est également représentée dans le Top500 avec deux systèmes classés respectivement aux 444ème et 445ème places. Il s’agit de systèmes fournis par IBM sur base de plus de 8.300 processeurs Xeon E55xx d’Intel sous Linux. La liste ne donne aucune autre indication d’utilisateur ou de domaine d’application, sauf que ces deux systèmes sont opérationnels dans le ‘monde financier’.

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