Le gouvernement tergiverse à propos de la reprise d’Astrid

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le Holding communal entend se débarrasser de sa participation de 39 pour cent dans Astrid, gestionnaire du réseau de communication pour la police et les services de secours. Mais l’Etat fédéral est-il, lui, prêt à en devenir le propriétaire à 100 pour cent?

Le Holding communal entend se débarrasser de sa participation de 39 pour cent dans Astrid, gestionnaire du réseau de communication pour la police et les services de secours. Mais l’Etat fédéral est-il, lui, prêt à en devenir le propriétaire à 100 pour cent?

Le Holding communal, qui détient notamment des participations importantes dans Dexia, Cofinimmo et Elia, a des dettes et veut par conséquent vendre sa participation dans Astrid. Le Holding comptait logiquement sur le gouvernement fédéral, qui possède les 61 autres pour cent dans Astrid, comme un candidat intéressé. Selon le journal De Tijd, il y a bien eu initialement de l’intérêt, mais il serait à présent remis en question.

Les doutes concernent surtout l’impact budgétaire et le prix. Le gouvernement craint principalement que sa participation dans Astrid lui coûte finalement plus cher que ce qu’elle rapportera à terme. Depuis des années déjà, Astrid demande en effet davantage d’investissements dans le réseau, afin de combler les trous de couverture existant encore. Le prix, à savoir 56 millions d’euros, est lui aussi sur la sellette. Le gouvernement n’entend surtout pas payer trop, afin de ne pas se faire ensuite taper sur les doigts par l’Europe pour des raisons de subsides déguisés.

Chez Astrid même, l’on ne souhaite faire aucun commentaire sur la question.

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