Le gouvernement fédéral en quête d’un opérateur GSM

Pour ses services publics, le gouvernement fédéral recherche un nouveau fournisseur de services téléphoniques mobiles. Le contrat d’une valeur de 10 millions d’euros par an sera l’un des plus juteux de Belgique avec ses 25.000 cartes sim pour les différents SPF et autres services gouvernementaux.

Pour ses services publics, le gouvernement fédéral recherche un nouveau fournisseur de services téléphoniques mobiles. Le contrat d’une valeur de 10 millions d’euros par an sera l’un des plus juteux de Belgique avec ses 25.000 cartes sim pour les différents SPF et autres services gouvernementaux.

Vendredi dernier, le conseil ministériel a donné son feu vert au lancement d’une adjudication publique. Le contrat aura une durée d’un an et pourra être prolongé deux fois d’une année. Il couvrira tous les services téléphoniques mobiles (appels nationaux/internationaux, SMS, mais aussi données) pour les divers services publics fédéraux. Le SPF Justice (y compris l’ordre judiciaire) à lui seul représente quelque 3.000 cartes sim, mais la Défense (2.000), les Finances (1.500) et le SPF Sécurité sociale et Soins de santé (1.000) pèsent également de tout leur poids dans la balance.

Outre les SPF, le contrat vise aussi la Police Fédérale et les zones de police. Conjointement, elles utilisaient, fin novembre, plus de 13.000 cartes sim. Ajoutons-y encore notamment l’ONSS, l’ONE, la Loterie Nationale, la Chambre et le Sénat, ASTRID, l’AFSCA et l’IBPT et l’on dépasse ainsi les 25.000 cartes sim. Hans Seeuws, porte-parole de la ministre de la fonction publique, Inge Vervotte, insiste sur le fait que ce n’est pas là le nombre définitif: “Le nombre d’utilisateurs mobiles peut encore augmenter ou diminuer, mais nous devions trancher quelque part.”

Le fournisseur attitré du gouvernement fédéral a toujours été Belgacom/Proximus. Frédérique Verbiest, porte-parole de Proximus, confirme que le gouvernement fédéral est l’un des principaux clients sur le plan du nombre de cartes sim et que le contrat a atteint sa date d’échéance légale. “C’est donc là la procédure normale que de prévoir une nouvelle adjudication. Le gouvernement entend assurément profiter de l’occasion pour intégrer dans le contrat non seulement la téléphonie mobile, mais aussi le trafic de données croissant.”

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